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| Sujet: LEANNE ◊ you're a wild child (UC) Dim 6 Mar - 21:37 | |
| TUMBLR"I see the bad moon arising. I see trouble on the way. I see earthquakes and lightnin'. I see bad times today." IDENTITÉ GÉNÉRALE PRÉNOMS NOMS leanne wendy fehrenbacher ◊ VOTRE AGE 23 ans ◊ DATE&LIEU DE NAISSANCE 4 mai, berlin, allemagne ◊ ORIGINES&NATIONALITÉ allemande ◊ CARACTÈRE écrire ici ◊ GROUPE chasseurs ◊ AVATAR katie cassidy
BROKEN SOCIAL SCENEALLEMAGNE « Leanne, dans la vie, il faut savoir une chose, et une seule. Se débrouiller seul. »Moi, petite fille de 4 ans, regarde mon père de yeux ébahis, tentant de comprendre ce qu’il me dit. Hélas, je n’ai pas réussi. Pas avant plusieurs années. D’aussi loin que je me souvienne, la chasse a toujours fait partie de ma vie. Mes parents ne m’ont jamais cachés leur véritable métier. C’était ce qu’ils faisaient, voilà tout. Nous vagabondions à travers le pays, allant de droite à gauche, dormant dans des hôtels, malgré notre maison à Berlin. Il était rare qu’on y reste plus d’une semaine, sauf pendant les ‘vacances’. Parfois, ils prenaient une pause pour profiter un peu de la vie, pour que je profite de ma jeunesse. Ils n’étaient ni égoïstes, ni obsédés par le travail. Ils étaient ce qu’ils étaient, ils s’assumaient, ils m’aimaient. Et ils m’enseignaient tout. Pour eux, la chasse, c’était le mode de vie qu’ils avaient toujours connus. Ils s’étaient rencontrés lors d’une d’entres elle. Un vampire avait attaqué ma mère, mon père l’a sauvé, bref, un vrai conte de fées. Sauf que ma mère était une femme forte, elle voulait à présent savoir se défendre contre ces bestioles, alors mon père lui a tout appris. Puis, ils m’ont eus. Et je suis devenue leur nouvelle recrue. À l’âge de 10 ans, je savais tenir une arme. À 13 ans, j’ai fait brûlé mes premiers ossements. À 15 ans, j’ai tué mon premier vampire. J’ai appris à me débrouiller, à être autonome, forte de caractère et de physique, tout ce qu’il fallait pour ce métier. Mon père m’a même appris l’insensibilité. Enfin, comme la prétendre. Car j’étais tout sauf insensible. Aimante, passionnée. C’était ça, ma vie. La chasse, avec mes parents. AUSTRALIE
AMÉRIQUE
MAKE YOU FEEL PROUD ?- Spoiler:
Je ne voulais même pas le regarder. Pour la première fois de ma vie, je redoutais son regard, je redoutais sa présence. Parce que soudainement, je me sentais stupide et ridicule, comme une bête de foire que les enfants observent au zoo. Je me sens comme la fille stupide dans les films ; celle qui gâche tout simplement parce qu’elle agit comme bon lui semble. Elle croit que tout est bien, que tout est parfait, et un jour elle est confrontée à ses problèmes et est complètement perdue. Je ne sais plus trop ou j’en suis, je dois l’avouer. Pourtant, je me sens heureuse. Pourtant, c’est rare que mon sourire quitte mes lèvres, alors quel est le problème, vraiment ? Puis ça m’apparaît presque évident : j’ai peur de ce que je suis devenue, parce que je… je ne me connais plus vraiment. Je suis confiante, je suis ce que je suis, j’avance sans regarder en arrière, mais je me rends compte que je ne sais pas trop qui je suis. Qu’est-ce que je vais devenir, après tout ça ? Un jour, il faudra bien que je cesse de faire la fête continuellement, je le sais, j’ai une cervelle, mais je suis censée faire quoi ? La migraine me prends à chaque fois que je songe au futur. C’est à s’arracher les cheveux. Et il y a Alix qui doit sûrement se demander ce qui m’arrive, merde, peut-être même que je lui fais peur. Je le comprends, j’aurais peur à sa place moi aussi, s’il se mettait à pleurer comme ça sans raison. J’essaie de me concentrer à ne pas pleurer lorsque je le sens s’approcher pour se placer à mes côtés. Je sursaute légèrement à son contact. Puis une main se pose délicatement sur ma tête, l’autre glisse sur mes épaules et je me laisse faire, il m’attire contre lui et un sanglot s’échappe de mes lèvres. Je pleure à cause de tout ça, mais parce que c’est quelque chose qu’il avait l’habitude de faire lorsque j’étais petite. Il m’attirait dans ses bras pour me consoler lorsque je pleurais, peu importe la raison, souvent à cause de nos parents. Non, je ne veux pas penser à eux ; je me concentre sur Alix, qui pose un baiser sur le sommet de ma tête, tendrement. Ça me bouleverse, il y avait longtemps que quelqu’un m’avait traité avec autant de délicatesse. J’ai presque peur de bouger, je voudrais rester là pour toujours, dans les bras de mon frère qui m’avait tellement manqué. Il doit sûrement se poser des tas de questions, je le connais, il se fait probablement mille scénarios tout plus farfelus les uns que les autres. La pensée me fait presque sourire. Il est unique, et je me rends compte à quel point il est vital à mes yeux. Qu’aurais-je fait sans Alix ? Qui aurait pris soin de moi toutes ces années ? Non ; c’était impossible, sans Alix, je ne serais pas ici. « J'aime pas quand tu pleure .. » Je ne peux m’en empêcher, un léger rire s’échappe de mes lèvres. Qu’est-ce que je disais ? Là, il était probablement en train de se maudire pour avoir dit un truc pareil. Comment je le sais ? Simplement parce qu’on se ressemblent tellement, c’est ce que je ferais. Et pourtant, à quelque part, il a raison, je ne devrais pas être en train de pleurer. Mais j’ignore quoi dire. Désolé ? M’excuser ? Mais ça me fait du bien de pleurer, ça faisait longtemps que je ne l’avais pas fait, et ça fait du bien de le faire avec quelqu’un pour me consoler, non pas dans mon lit, seule, dans le noir et dans le froid. Je le sens prendre une grande inspiration et je dirige ma main vers sa jambe. Il y a un petit fil qui ressort de ses pantalons, je commence à jouer avec. Ça me change les idées, pendant quelques secondes, et même si je pouvais paraître dingue, ça me faisait du bien. Son pouce caresse tranquillement mon épaule. « Si vraiment .. Tu t'sens pas capable, si t'as besoin de temps pour en parler, j'te laisserais tout l'temps mais .. Si tu m'cache quelque chose, jure moi que tu m'diras la vérité un jour. Même si ça peut être grave, si t'es dans une grosse impasse; j'serais là quoi qu'il arrive, j'suis pas comme nos parents, tu l'sais .. » Je me retiens, parce que j’aurais de nouveau fondue en sanglots. Oui, je le savais. Je le savais, plus que n’importe quoi. Mais la peur me paralysait. La peur qu’en sachant ce que j’étais devenue, il ne me regarde plus jamais de la même manière. Pendant un moment, je me plonge dans les souvenirs de notre enfance, me rappelant les bons moments. Ça fait un bien fou, je ferme lentement les yeux. « J'ai toujours été là. » Je voulais lui dire que oui, c’était vrai, mais je savais que ma voix me lâcherait, alors je ne fais qu’acquiescer tranquillement et je sens une petite larme glisser sur le long de ma joue, puis la regarde tomber sur mon bras. Elle est comme tachée de noir, et je devine que c’est mon maquillage. Sur le coup, ça me révulse. Je lève la tête vers mon frère et il ouvre les yeux, puis pendant quelques secondes, je le regarde dans les yeux. « Et c'est pas prêt de changer. » dit-il de sa voix que je connais si bien. J’acquiesce de nouveau.
« Alix, je… » Ma voix se brise déjà, je me demande comment je vais faire pour tout lui dire. D’ailleurs, je ne sais même pas ce que je veux lui dire. Peut-être que la vérité sortira de ma bouche, peut-être pas. Je dis ce qui viens, plus de mensonges, plus de jeu. Je me racle légèrement la gorge en redirigeant mon regard vers le sol. « Je veux tout te dire. J’suis fatiguée de mentir. Je sais que tu dois être fatigué de tous ces mystères. Mais y’a tellement de risques. J’ai peur de perdre mon frère, même si je sais que tu seras toujours là, j’ai peur que tu ne me vois plus… » Je ferme les yeux et inspire profondément. « Que tu ne me vois plus comme avant. » Je lève les yeux au plafond, ce plafond si blanc, ce plafond que je déteste tant. « C’est cette ville. Si magnifique, si majestueuse… elle m’a changée. Si c’est une bonne ou une mauvaise chose, j’en sais trop rien pour l’instant. Mais… mais si je continue à sourire, c’est que ça ne doit pas être si grave… » Je plonge mon regard dans le sien. « N’est-ce pas ? » Puis soudainement, j’ai mal au cœur, je me sens terriblement mal de regarder dans ses yeux là en sachant qu’il ne sait pas qui je suis. Je me lève d’un geste rapide, malade de ce que j’étais pendant quelques minutes, soudainement prise d’une folie et d’une brusquerie que je ne connaissais pas trop. Je me dirige vers le miroir le plus proche et mes doigts glissent autour de mes yeux, je ne supporte plus cette vue, la vue de tout ce maquillage qui me cache, j’ai l’impression que c’est ce qui me cache de tout. Avec des gestes saccadés, j’enlève tout le noir qu’il y avait autour de mes yeux et m’observe quelques instants. J’observe mon visage presque totalement dépourvu de maquillage, et ça m’apporte un réconfort. Je jette un regard sur mes mains noircies et soupire. Qu’allais penser Alix ? Que j’étais devenue folle ? « Qu’est-ce qui m’arrive ? » je murmure, abasourdie par ce que je viens de faire. Je me sentais comme ces moments ou je me réveillais après avoir été sacrément défoncée, comme si je me réveillais d'un mauvais rêve. Je ne méritais pas l’asile, mais il ne méritait pas que je lui mente, même si ça allait lui faire mal, à lui et à moi.
IF YOU DON'T LIKE THE COMPANY AGE DU RPLAYEUR 16 ◊ PRENOM&PSEUDO marianne ◊ TES IMPRESSIONS SUR LE FORUM très joli ◊ I Believe In You ◊ TAUX DE CONNEXION DANS LA SEMAINE 5 sur 7 ◊ PETIT MOT DE LA FIN je ne suis pas une fan ardue de TVD, mais le contexte et le forum m'ont plu, alors me voilà (:
Dernière édition par Leanne W. Fehrenbacher le Lun 7 Mar - 2:30, édité 8 fois |
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