Aujourd'hui mon réveil avait sonné en retard j'avais donc dû me dépêcher pour m'habiller déjeuner pour ne pas rater mon bus. Le matin, j'étais une sorte de machine je pouvais faire trois choses en même temps. Un exemple ? Je pouvais : préparer un café en mangeant ma tartine grillée tout en enfilant un tee shirt blanc. Oui, je suis forte, le problème c'est quand je mets un tee-shirt blanc j'ai souvent le malheur de le trouver taché avant de sortir dehors. Aujourd'hui cela avait l'air d'aller. Je me dépêchais donc de courir après mon bus après avoir crié un « à ce soir » à ma mère. Je courais encore et encore jusqu'au feu rouge où miraculeusement il eut la courtoisie d'ouvrir ses portes. J'entrais dedans en regardant d'un regard les personnes osant pouffer sur ce que je venais de faire. Non, je sais ce que vous pensez, je suis une sorte d'intello qui ne veut pas être en retard, mais non ! Je vais en cour parce que premièrement : je suis obligée et que deuxièmement : là-bas il y a de beau garçon. Je trouvais le temps de sortir mon i-pod et d'écouter des chansons pour éviter d'entendre des moqueries sur moi et mon comportement. J'étais de ce genre de fille à s'en foutre de ce que je les gens pensent, de toute manière, qu'ils parlent de bien ou en mal de moi, au moins ils en parlent ! Je me souris à moi-même.
Ce matin j'avais rêvé de ce qui s'était passé il y a deux jours, j'étais allée au bar comme tous les samedis soir et j'avais fini dans le lit d'un mec bien plus âgée que moi. Malheureusement, je ne savais pas ce qu'on avait fait, je ne me souvenais absolument de rien. L'alcool avait dû faire son effet. J'arrivais en cours me mettant bien au fond comme d'habitude, pour me permettre de faire des dessins au lieu d'écouter le prof. Je ne savais d'ailleurs pas à quoi il ressemblait et puis de toute façon à quoi cela me servirait ? J'essayais juste de me souvenir du visage de l'inconnu et de savoir ce que j'avais fait exactement avec lui... Le cours passa après une heure d'ennuis. Je préparais mes affaires pour m'en aller, d'habitude j'étais du genre à partir la première des cours, mais là la fatigue me faisait ralentir autant mentalement que physiquement. Je passais devant le prof disant un bref « au revoir » Mais alors que je passais en dernière la porte il me retint par un : « Mademoiselle Connor, peut-on parler ? » Je me retournais alors vers lui et le regardait pour la première fois. Son visage me disait quelque chose... Mais quoi ?

❝ i'm in fucking big trouble ❞

J’étais dans la mouise, la merde, le crottin, les excréments, tout ce que vous voudrez. Non, mais sérieusement, je jouais toujours au salopard ce que mes étudiants ne devaient pas vraiment savoir. Sauf que là j’étais aussi pris qu’une souris devant un gros matou de 30 kilos. Tout semblait se passer si bien, c’était ma première journée de cours, j’avais bien dormis la veille. (Contrairement à avant-hier) J’étais prêt, tout frais et pimpant pour rencontrer ma première classe de prof d’histoire, j’étais si énervée que je tenais plus en place. Une nouvelle école, ça m’enjouait toujours. Je faisais ce travail depuis seulement cinq ans, car je devais changer d’endroit assez souvent pour pas que le gens se posent des questions sur mon visage qui ne changeait jamais. J’étais prêt à rester ici longtemps, au moins pour les dix prochaines années, car je savais que si j’avais à trouver une sorcière, ce serait ici que je la trouverais. Enfin, je rentrai dans ma classe à la dernière minute, saluant mes élèves avec un grand sourire. Puis, j’ai pris la liste des noms pour faire l’appel, et je suis arrivé à son nom. Katniss Connor. Quand je l’avais vu lever la main, de façon tellement insouciante je crois que j’aurais pu m’évanouir comme une pauvre adolescente effarouchée. Ça ne pouvait pas être vrai, pas elle, pas mon élève. Je me rappelais doucement notre soirée, elle avait essayé de me séduire, j’avais dit non. Je l’avais ensuite sauvé d’un salopard et je l’avais ramené chez moi. Mais je n’avais aucune idée qu’elle n’était âgée que de 17 ans merde!
Et j’avais réellement passé à ça de me la faire, juste à cette pensée je frissonnai. J’étais chanceuse dans ma merde, disons-le. Enfin, je repris sur moi et donnai le cours comme il le fallait cependant, quand la cloche sonna elle fut la dernière à sortir, comme si elle voulait me titiller. Ça fonctionna. « Mademoiselle Connor, peut-on parler ? » J’avais toujours une belle voix professionnelle, après tout j’étais son prof. Non, okay en vérité je parlais de la sorte parce que tout le monde n’était pas sorti encore, et quand le dernier ferma la porte derrière lui je me laissai tombai sur la chaise de mon bureau, passant mes mains sur mon visage. Puis, je lui fit fasse, elle semblait ne pas se rappeler j’étais qui. C’était presque… Vexant. Je me raclai la gorge et fini par dire : « Je… Hum… Bien entendu il vaudrait mieux pour tous les deux que personne ne sache pour avant-hier… » Elle comprendrait maintenant, s’en était certain. Mais il fallait qu’il mette tout de suite les points sur les i, après tout il n’avait pas envie de me faire renvoyer après seulement un jour!

Ma matinée semblait mal se passer... Mon professeur d'histoire voulait me parler et cela avait l'air inquiétant ! En effet si je me faisais coller pour ne pas avoir suivi son cours et que ma mère l'apprenait... Non, en réalité je m'en foue ! C'est bon quoi je n'étais pas comme ses zouaves qui perturbaient ses cours... Je me retournais vers lui, de façon indifférente. En effet il ne fallait jamais montrer à un prof que tu avais peur de lui, sinon il prenait un malin plaisir a vous tourmenter. Enfin, je fus très surprise quand il prononça sa phrase après que le dernier élève est passé la porte. A première vue il y avait plus lent que moi ce matin. Je remis mes cheveux en place pendant qu'il me dit : « Je... Hum... Bien entendu il vaudrait mieux pour tous les deux que personne ne sache pour avant-hier... » J'arrêtais mon geste d'un coup et le regardais dans les yeux, mais oui ! C'était lui !

Flash Back.

Il y avait un bel homme au comptoir, un homme parfait pour moi... Je n'avais rien fait depuis une semaine et je trouvais le temps long... Je bus la fin de ma bouteille et j'allais vers lui en adressant un « Salut » plus que dragueur... Oui je voulais le chauffer, lui et lui seul. Mais il me repoussa en ne me répondant même pas ! Ainsi je ne l'intéressais pas ! Il allait m'énerver ! Je l'avais choisis lui et cela serait lui POINT FINAL. J'allais donc le chauffer de loin. Je prenais tous les mecs à ma portée je dansais avec eux sensuellement et je savais qu'il me regardait ! J'étais contente ! Le problème c'est qu'un des mecs prit cela un peu trop au sérieux ! Ne voyait-il pas comment j'étais ? Bourrée ? Non apparemment pas ! Il m'entraîna dehors dans une ruelle... Malheureusement mes mouvements étaient ralentis ! Et soudain un souvenir qui m'avait traumatisé me revint en mémoire : mon beau-père. J'essayais de me débattre, je criais. Mon crie attira quelqu'un, je ne savais pas encore qui s'était, mais je le remerciais d'avance ! Je me levais doucement alors que mon agresseur était par terre puis riais, je riais incapable de me contrôler ! Je trébuche sur lui, l'homme que j'essayais de séduire, à cause de mes talons et de mon état... Je le regarde incapable de faire autre chose et l'embrasse. Dieu c'était divin ! Soit c'était parce que je n'étais pas dans mon état normal, c'était un dieu du baiser ! Malheureusement trop d'événement s'était passé et je tombais dans les pommes, dans ses bras... Je me réveillais le lendemain matin dans des draps, dans ceux d'un homme précisément... Il avait l'air de ronfler, il dormait. Bien, je pouvais partir d'ici tranquillement.

Fin du Flash Back.

C'était lui ! Je le regardais de haut en bas, il avait l'air gêné, qu'est-ce qu'on avait ? Telle était la question que je me posais alors qu'il me regardait attendant une réponse. « Bien. Pas de problème. » En réalité je m'en foutais, je m'étais trouvée dans son lit à loi, mon prof d'histoire, surement le plus beau prof de ce lycée... En fait dans cette histoire il avait plus à perdre que moi. Au contraire moi je me ferais une réputation, une bonne réputation... Lui pouvait aller en prison et je pense que je pourrais le faire chanter sur quelques notes de contrôle ! Bizarrement je sentais que j'allais devenir la meilleure élève d'histoire. Je me dirigeais vers la porte du genre je-m'en-fou-totalement, chose que je ressentais, puis je revins vers lui posant mes mains sur son bureau en face de lui. Je le regardais d'un air narquois et lui souris : c'était lui que j'avais embrassé. Je lui dis : « Merci de m'avoir sauvé, au faite... Vous embrassez très bien ! » J'espérais pour lui, qu'il n'avait pas cour après parce que j'allais le retenir longtemps...

En 318 ans, jamais une telle chose m'était arrivé. C'était vraiment risible tant je pouvais être encore surpris par la vie qui ne faisait que rire de moi. Je préférais me dire que c'était dû à la malédiction qui m'entourait, mais je savais tout simplement que la chance avait quitté mon être depuis trop longtemps déjà. J'avais voulu que tout se passe bien, était-ce trop demandé? Je n'avais pas envie de quitter Mystic fall's alors que je sentais que c'est ici que je trouverais les réponses à mes questions. J'avais seulement besoin de trouver une sorcière assez expérimentée pour qu'elle lève cette malédiction. J'étais conscient que je ne serais plus immortel, mais j'avais réellement envie de terminer mes jours avec une femme que j'aimais ainsi qu'une dizaine de petits-enfants. Avec les années, j'avais mis l'amour de côté et c'est pourquoi je n'étais qu'un vrai salopard avec les filles. Mais je ne me serais jamais douté que cette belle brune que j'avais ramené chez moi, que j'avais faillit violer sur place tant elle me faisait envie, était une de mes élèves. Elle s'était jetée à mes lèvres l'autre soir avant de s'évanouir, suite à un trop plein d'émotions sans doute.

Enfin, elle était mon élève et bien entendu personne ne devait le savoir. Je n'avais pas envie de passer des années sans fin en prison nom de dieu! Je lui demandai de rester et lui déballai des mots que je voulais clair et sans aucuns préavis. « Bien. Pas de problème. » Sa voix sonna jusqu’à mes tympans et je m’accotai sur le dos de ma chaise, en soupirant. Je n’avais pas cru que ça serait aussi facile, mais tant mieux. Je devais avoir à faire à des jeunes qui écoutaient leurs aînés, ce qui changeait drôlement des autres écoles je devais l’avouer. Je soupirai d’aise en la regardant se déhancher vers la porte, mon regard déviant sur son joli fessier. J’étais un homme après tout, mais je savais que je devrais faire attention à partir de maintenant. Je pensais être sain et sauf, mais Katniss se retourna et revint vers mon bureau, apposant ses mains sur celui-ci. J’avalai avec difficulté, je pouvais sentir son parfum d’ici et ça ne m’aidait pas à avoir les idées claires. « Merci de m'avoir sauvé, au faite... Vous embrassez très bien ! » J’étais tellement surpris que je me levai de ma chaise d’un bond pour courir sa bouche de l’une de mes mains. Mes sourcils étaient froncés, j’étais vraiment dans la merde! « Chuut! Mademoiselle Connor, s’il-vous-plait. Vous ne comprenez pas l’enjeux de tout ça. » Je ne voulais pas perdre mon job et aller en prison quoi!

Mon beau professeur avait l'air soulagé, heureux que je dise que je n'allais rien dire... Mais ce qu'il ne savait pas, c'est que je n'étais pas aussi facile... C'est pour ça qu'avant de partir j'ajoutais : « Merci de m'avoir sauvé, au faite... Vous embrassez très bien ! » En un instant je le trouvais près de moi, à mettre sa main sur ma bouche, la bouche qu'il avait embrassée... Je remarquais soudain qu'il faisait une tête de plus que moi et je trouvais cela excitant ! Il me dit gêné : « Chuut! Mademoiselle Connor, s'il vous plait. Vous ne comprenez pas l'enjeux de tout ça. » Je le regardais, me prenait-il pour une mongole ou autre ? Il venait de me vexer, bien sûr que je connaissais les enjeux... Mais à vrai dire, ce n'était pas mon problème, mais le sien. Je retirais sa main de ma bouche et commençais à parler en me rapprochant de lui : « bien sûr que je connais les enjeux, mais ce n'est pas mon problème... C'est le vôtre après tout ! Ce n'est pas comme si je vous avais obligé à me mettre dans votre lit ! Oups ! L'ai-je dit trop fort ? Vous voulez que je le crie c'est ça ? » Je le regardais dans les yeux il raclait sa gorge pour pouvoir parler, mais je continuais : « Ok, je vous ai chauffé et d'ailleurs cela ne m'a pas déranger ! Et si je recommençais cela ne me dérangerais pas. Mais ce n'est pas moi qui est allé dans votre lit ce dimanche matin quand je me suis levée ! Je ne savais même pas ce que je faisais et ce que nous avions fait ! » Je le regardais triomphante de mon petit monologue bien sûr j'avais encore plein d'autres répliques en têtes... Il me regardait toujours alors que moi je baissais les yeux vers son pantalon pour voir l'engin. Je n'avais d'ailleurs aucun souvenir de ce que j'avais fait ce soir-là... Je m'assis sur le bureau de façon provocante et admirais la vue du professeur de son bureau... Wouah cela faisait ça d'être prof, on avait un sentiment de puissance puisque l'on voyait tout, les têtes des élèves, ce qu'ils faisaient et tout le tralala... J'étais très convaincante quand je le voulais et vu que ma mère m'avait encore pris la tête à propos de mes notes ce matin même je ramenais mon regard vers lui, croisant les jambes de manière provocante je déclarais : « On va bien s'amuser... » Je me relevais vers lui et ajoutais de façon comme si j'étais sûr qu'il allait m'obéir : « Maintenant voilà ce qu'on va faire : toutes mes notes d'histoires vont étrangement augmenter, de plus sur mon bulletin il y aura une très bonne appréciation de mon comportement ... » Ok, j'y allais fort là... Mais c'était un problème en moins. Quelque chose qui me disait que j'allais adorer mes cours d'histoire ce trimestre ! Je lui sourie attendant sa réponse.