On pouvait dire que la première semaine de Gabriel s'était bien passée. Tranquillement, il avait rencontré presque tout ses collègues et personnes faisant partit de l'administration. Ses élèves étaient comme tous ce qu'il y avait de normal. Beaucoup n'aimait pas le sport, il y avait les feignants et les lents. Puis il avait les accros du sport et super-actif. Ces cas là, faisait partie de son métier, il s'en amusait plus que tout. Il n'était pas un professeur sadique à leur obligeant à faire des pompes. Non.. Il n'était pas ce genre de professeur, Gabriel..

Assis dans le bureau dans le gymnase, destiné aux professeurs de sport. Gabriel notait quelques petites chose importantes et vérifier son emploie du temps pour le reste de la journée. Comme il y a deux jours, Gabriel faisait cours à des élèves de première. Dont, il se souvenait très bien du retard de plusieurs élèves qui n'étaient pas tous là, ce jour là. Comment reprendre en cours d'année, une classe, qui n'était déjà pas complète. Pour son plus grand étonnement, Gabriel n'était pas habitué à ce genre de situation, surtout s'il n'était pas revenu au monde "réel" depuis plus de deux ans.. Le contact avec ces étudiants c'était plutôt bien passé, Gabriel n'était pas le genre vieux jeu. Entrant directement en contact avec eux, jusqu'à en rire.. Sauf qu'une chose qu'il n'acceptait pas depuis quelques jours à présent, était le faîte qu'à l'heure qui précédait la sienne, notamment celle qui faisait cours de littérature, à chaque fois au moins la moitié de la classe n'était présente ou bien arrivait en retard. Ce qu'il avait remarqué assez vite en se renseignant et qui l'énervait... Grâce à sa nature, Gabriel retenait assez vite les choses. Comme d'habitude, il recevait une classe qui venait de littérature. Comme-ci, cette personne le faisait exprès. Gabriel ne connaissait rien d'elle, simplement ton prénom et nom. Il avait tant connu de Price. Juste la matière qu'elle enseignait. Cette fois-ci en fut trop, dés le début du cours il décida qu'à la pause de dix heure, il partirait à la recherche de cette personne.. En colère avec cela, son heure fut la plus dur qu'eurent ses élèves. Il n'avait pas du tout était tendre avec eux.. Loin de là. La sonnerie ayant retentit, il sortir immédiatement du gymnase, après avoir autorisé l'accès aux vestiaires pour eux. Laissant la surveillance à son collègue..

Gabriel n'était pas du genre à s'habiller en tenu de sport pour donner des cours, après tout, ce n'était pas lui qui faisait les exercices. Traversant la cour, d'un pas décidé, il slalomait entre les élèves déjà présent. Montant les marches de l'établissement, il passait ensuite dans la salle réservée aux professeurs. S'adressant à un de ses collègues qu'il commençait à connaitre à force. Celui-ci lui expliquant que cette jeune femme n'était pas encore arrivée, qu'elle devait être certainement encore dans ta classe, qu'il indiqua ensuite. Le remerciant d'un hochement de tête, il marchait déjà dans le couloir. Montant, vivement les marches du grand escalier. Il n'était que montait une fois au dernier étage, lors de sa visite de l'établissement. Il marchait dans les couloirs, regardant chaque porte et son numéro. Lorsque Gabriel fini par tomber sur la sienne, dont la porte était encore entrouverte. Prenant tout de même le temps de frapper pour ne pas paraître impolie, il ouvrit immédiatement la porte. Ne voyant pas le regard de cette jeune femme, simplement ses cheveux d'un blond éclatant et clair.

- Bonjour ! Alice Price, c'est bien cela ?! Dit-il d'un ton assez agacé.

La chose que Gabriel aimait le plus dans son métier était le contact avec les personnes et le respect en priorité. Il n'avait pas de temps à perdre avec un petit "délinquant" qui voulait jouer son malin. Gabriel connaissait très bien ce milieu parce qu'il avait été un moment comme cela, dans sa jeunesse. La personne qui ne voulait pas travailler, vite fait bien fait, elle était expédiée sur le banc ou elle quittait carrément son cours. Gabriel n'avait pas vraiment une grande patience. Lui aussi avait fréquenté les écoles et autres. Il ne se laissait plus avoir, surtout qu'il n'avait quitté l'université qu'il y a moins de cinq ans. Son seul souci à présent été le fait qu'il devait apprendre à revivre en communauté et cette professeur du nom d'Alice Price qui lui piquait ses élèves à longueurs de temps.

A ce moment présent, Gabriel se trouvait à part entière entre la commissure de la porte et la première rangée de table. Subitement, il était arrêté. Gabriel ne bougeait plus.. Trop stupéfait et sur le choc en découvrant la personne qui était devant lui. Comment Alice Price, l'agaçante mais la plus belle femme qu'il n'est jamais oublié pouvait-elle se trouver devant lui.

A un moment, il cru qu'il était en train de rêver. Après tout.. Beaucoup de personnes avaient au moins une personne qui lui ressemblait sur cette terre. Enfin.. Il faillait revenir à la réalité, Alice Price n'était pas "clonabe", personne ne pouvait ressembler à cette fille. Mélangeant beauté, froideur et amour. Bien, qu'elle avait assez changer dans ses souvenirs. Mais il restait toujours en méfiance sur cette personne.

Gabriel ne bougeait pas. Il vit alors les copies de la jeune femme, s'étalaient petit à petit sur le carrelage de la grande salle de classe. Comment se faisait-il qu'elle était présente devant lui ? Elle devait être morte ! Gabriel était même principalement sur le même lieu d'enlèvement ce jour-ci. C'est comme-ci, il l'avait vu de ses propres yeux. Son expression ne changeait pas.

Il ouvrit une fois la bouche, voulant dire quelque chose. Mais rien ne sortit.. La seule question qu'il avait en tête à présent était : Que ce qu'elle fait là ? Ou bien encore même ; Que-t-elle devenue ? Pourtant, lorsqu'il ouvrit la bouche, sa voix se fit sure. Comme il l'était souvent d'ailleurs, comme si on lui avait prédis cette scène qu'il se l'a répété toutes les heures.

- Alice. Je pourrais te renvoyer la même question.. C'est bien toi.. ? Alice Price.

Lorsqu'il prononça son prénom et ton nom, il se le répéta plusieurs fois.. Comme un soupire, devant silencieux au bout d'un petit moment. Comment ne pas être sûr que ce soit une blague ? Il avait tant espéré que ce soit une farce lorsqu'elle eut disparu, alors que son ancien petit ami avait déjà baissé les bras. Après cette révélation, il ne savait plus vraiment pourquoi il était venu, enfin.. Ce n'était qu'un petit souvenir par rapport à la nouvelle qu'il venait d'apprendre.