Lire le futur dans les lignes de la main ne nous avance à rien.

La jeune femme était assise sur ce même banc. Le même banc, toujours. Il était là, positionné devant un immense arbre qui avait bien plus de deux ans, il l'abritait de ses branches avec son lit de feuilles qui changeait de couleurs, de vie au gré des saisons. Elles prenaient une jolie teinte d'un vert paume lorsque les premiers jours de printemps faisaient leurs arrivés, en été elle prenait des couleurs, elles étaient plus vivantes. En automne elles revêtaient leur jolie couleur caramel un peu vieillit. La jeune femme n'aimait pas employé le terme de feuilles mortes, pour elle ce terme détruisait complètement l'image qu'on se faisait de la nature en elle même. En hiver, elles abandonnaient leurs branches pour d'autre horizons, pour d'autres vues encore plus belles. Assise là, en plein moi de printemps, la jeune femme était protéger par ces multiples petites feuilles des rayons du soleil. Elle pouvait apercevoir par terre, des formes, des dessins, qui se mouvaient lorsque le vent s'engouffrait doucement dans les feuilles. Elle était calme, paisible pourtant on pouvait lire la douleur et la souffrance sur son visage, ses idées intérieures étaient brouillées. Elle ne savait plus où ce mettre, elle remettait son existence en elle-même, est ce qu'elle vivait vraiment, vivre pour souffrir toute sa vie, est-ça une vie ? Non et elle le savait, mais elle ne pouvait s'empêcher de se demander pourquoi la vie avait été comme ça. Pourquoi sa mère l'avait rejeté comme une bâtarde dans la rue, pourquoi à sa naissance elle l'avait abandonné à l'hôpital pour partir comme une voleuse. Elle était issue d'un viol, elle ne le savait pas ça, elle croit encore que ses parents s'aimaient follement mais trop egoiste pour aimer un enfant, ils l'ont abandonné. Elle baissa la tête, une larme coula sur sa joue, laissant au passage une traînée salée et brûlante. Elle ne l'essuya pas, de même pour les autres. Ses yeux étaient brouillés pourtant elle s'empêcher de pleurer, mais elle ne pouvait pas, ses mains tremblaient, posées sur ses joues, elles étaient complètement folles. La respiration de la jeune femme était sacadée, sa poitrine se levait, se bloquait faisait un rebond pour redescendre. Elle essayait de ne pas fermer les yeux, c'était beaucoup trop douloureux. Elle revoyait ce visage, celui