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 « Posséder n'est rien, c'est jouir qui fait tout. »

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MessageSujet: « Posséder n'est rien, c'est jouir qui fait tout. »   « Posséder n'est rien, c'est jouir qui fait tout. » EmptyLun 7 Mar - 21:35

« Posséder n'est rien, c'est jouir qui fait tout. » 2ef3uci « Posséder n'est rien, c'est jouir qui fait tout. » 241jrrn
red lipstick &. Psychozee
Katherina &. Sloane
« Posséder n'est rien, c'est jouir qui fait tout. » a écrit un jour Stendhal, je n'avais jamais réellement compris cette phrase. Elle prenait sens dans mon esprit à mesure que les dons se développaient. Grand-mère était faible en la matière. Elle ne se contentait que de pauvres choses. Expliquer la théorie était sans doute son truc à elle. Ne cessant de parler, m'assommer avec ses études et ses textes anciens, elle adorait ça... Personnellement ce que je préférais c'était la pratique. Malheureusement, Grand-mère avait rapidement mit un terme à mes idées royales. J'avais des dons certes mais il fallait que je m'en serve pour faire quelque chose de bien avait-elle dit... C'était bien un truc de vieux de penser de cette manière. A quoi cela pouvait bien me servir d'avoir des pouvoirs si elle me conseillait de ne pas les utiliser quand je le voulais. J'avais cette supériorité par rapport aux autres que j'aimais bien. Grand-mère nommait les "humains" les esprits faibles, elle considérait que nous avions un savoir incontournable, un savoir qu'il fallait utiliser contre cette espèce que l'on nommait les vampires. Quand j'entendais ce mot, je frissonnais et le visage de celui que j'avais tué revenait frapper ma mémoire. J'avais peur des vampires, c'était clair et net. Ma vie était tellement plus simple quand je vivais encore à New-York. Pourquoi avais-je donc décidé de partir pour fuir ma famille adoptive ?! Ils m'aimaient et je les aimais... Mais il y avait cet appel du sang... Sans doute un truc de sorcière, il faudrait que je demande à grand-mère... Cette envie de découvrir les personnes qui m'avaient engendré. Sans doute que j'en connaissais beaucoup trop maintenant. Je ne pouvais plus partir. Pas avec les pouvoirs que je possédais mais que je ne maitrisais absolument pas. Grand-mère aurait qualifié ça de suicide. De toute façon, je n'avais pas envie de partir. Pas pour le moment en tout cas.

Je promenais mon regard sur la place centrale de Mystic Falls. Il y avait un tas de gens, pas une foule amassé d'un côté, non, des gens en petit groupe. Tous paraissant se connaitre. Je me sentais seule dans cette ville. J'avais tué la seule personne avec qui j'avais été véritablement proche. Personne qui avait assassiné mes parents. Il avait bu leur sang. Les avait détruits me laissant, un bambin de quelques années, seule et orpheline. Si la famille Callen n'avait pas été là, que serais-je devenue ?! Depuis quelques temps je me posais cette unique question. Me torturant parfois sur la tournure qu’avaient prit les choses ces derniers temps. Avais-je le choix ?! Non plus maintenant. Aurais-je du partir avant que les choses ne deviennent sérieuses ? Surement... Sauf qu'il était trop tard maintenant pour regretter le passé. Il fallait aller de l'avant et l'oublier. Il avait tué mes parents après tout... Sauf que je me sentais criminelle... Il n'était pas humain... Mais était-ce une raison ? Tant de choses étaient encore flou. J'évitais avec plaisir d'avoir des contacts vampiriques. Malheureusement, ces derniers temps c'était de plus en plus compliqué. Les vampires semblaient s'être passé le message. Une fiesta vampirique dans les parages se préparait ?! Ils semblaient se multiplier et je n'aimais pas ça du tout...
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MessageSujet: Re: « Posséder n'est rien, c'est jouir qui fait tout. »   « Posséder n'est rien, c'est jouir qui fait tout. » EmptyMer 9 Mar - 16:00

    Revenir était une décision murement réfléchit. Elle savait pertinemment l'impact que son retour engendrerait, certes le temps avait passé, mais personne ne semblait avoir oublié qui elle était ; et les douloureux souvenirs qui s'entrelaçaient à son égard. Personne ne mesurerait l'ampleur de son dessin. Tous sauf, peut être les très célèbres frères Salvatore sans doute. Elle s'en fichait tout simplement ,car la cause de son retour encore inconnu des habitants de la ville provoquerait un massacre dont aucun mot du vocabulaire ne pourrait décrire son ascension. Quoi qu'il en soit elle était bien la. Elle. Katherine Pierce, une vampire aussi vielle que le monde et dont la personnalité était des plus complexes. Personne n'osait se mesurer à elle, il faut dire que sa carrure en ébranlait plus d'un. Carrure psychologique, physiquement Katherine était une jeune femme fragile, belle et douce. Mais il ne faut jamais se fier aux apparences ,car derrière ces faux sourires, une force incroyable sommeillait en elle. Après tout, plus un vampire était âgé, plus il était puissant et fort ! Et Katherine en avait parfaitement conscience. Elle savait que peu de créatures de la nuit pouvait arriver à son statut. Seul les originaux étaient en mesure de l'affronter. Cette nuit la, l'humidité de Mystic Falls avait plongé les habitants dans une froideur délicate. Enveloppée des ténèbres, Katherine marchait dans de sombres ruelles d'un pas déterminé. Elle appréhendait son raffinement habituelle. Depuis son retour en ville, encore très discret elle avait fait la connaissance d'une jeune fille aux pouvoirs étonnants. Se servir de ses talents étaient un plan auquel Katherine avait réfléchi quelques jours auparavant. Sloane se faisait t-elle appeler. Son but était simple, lier une franche amitié avec la jeune fille pour pouvoir gagner sa confiance et ainsi se servir de ses pouvoirs. Katherine était allée droit au but, quelques jours après leur rencontre, elle lui avait révélé son identité de démon. La jeune fille ne pouvait avoir peur d'elle car l'hypnose de Katherine était trop forte pour pouvoir y résister. En outre, Sloane n'avait pas conscience de l'influence de Katherine, c'était une situation très complexe auquel même une sorcière serait plongée dans la plus totale ignorance. Vêtue d'un pantalon noir très moulant et d'un petit haut qui mettait ses formes en valeurs, notre vampire continuait son chemin. Sa destination n'était plus très loin désormais. Son rendez-vous l'attendait quelque part sur la place de la ville, haut lieux de rencontres familières et professionnelles. Rien n'avait changé depuis son départ, excepté le fait que le monde moderne avait totalement enpiété sur les souvenirs tendres et maussades du passé. Que voulez-vous, le temps passe encore et encore, tel est le parcours naturelle des choses. Arrivé enfin à destinations, une chose banale frappa l'attention de Katherine, la place était vide comme tous les soirs ou le temps laissait à désirer. Seul un couple de jeunes se trouvait assis sur un banc toujours aussi bancales, et une vielle dame assise sur un muret attendant la mort depuis déjà dix-sept ans. Très vite, Katherine remarqua Sloane qui marchait lentement à travers le sol humide. Sans crier gare, elle s'en approcha à une vitesse presque insubmersible. Elle se retrouva en une fraction de secondes face à elle. Une chose était certaine, personne ne pouvait remarquer son déplacement hors pair vu la vitesse à laquelle elle se déplaçait. L'expression de son visage laissait penser qu'elle était heureuse de voir sa camarade, un sourire coquin au coin des lèvres, un regard pervers émanait de ses yeux. C'est alors qu'elle lui disait :

    - Toujours à déambulée dans des endroits aussi ennuyants. Je dois te parler de quelque chose Sloane.

    Elle épelais fortement chaque syllabes du prénom de son interlocuteur comme pour insister lourdement sur le fait de sa supériorité.
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