Pourquoi faut il toujours qu'il est quelque chose qui ne va pas ? Des livres en retards, un livre perdus, une commande perdus... Yata ! C'est pas possible. It's not possible ! Pourtant ma librairie tourne bien, mais il faut toujours un grain de sel dans l'engrenage pour trouver l'aiguille dans la botte de foin qui fait tout chier... Ouf que j'ai mon thermos à froid de sang frais pour tenir toute cette journée, en quantité de soleil et de bonne chaleur, dans ma librairie le matin, l'après-midi à la bibliothèque du Lycée de Mystic Falls... En parlant de celui-ci, je vois beaucoup de jeune vampires ces temps si. Je m'ennuie un peu a vrai dire dans cette bibliothèque, immense soit elle sur trois étages. Y'a du boulot, mais bon le soir venu, je fais sa à la va vite. Un peu pratique la vitesse de nos jours, je vous assure =) Ma chevalière est bien utile aussi, car avec le peu de journée ou il se voit pleuvoir sur Mystic Fall, elle mets IN-DIS-PEN-SA-BLE ! Essentiel pour pas ce faire repérer d'ailleurs... Ce matin, pourtant, la librairie, bien que pas totalement calme avec tout mes grains de sable, fut plutôt silencieuse côté clientèle. Cela ne me dérangeait pas le moins du monde. Au moins je pouvais peut être penser à ce que je ferais se soir à manger. Oui parce que depuis quelque temps, la cuisine est mon amie. Matin, Midi et Soir ! de l'Italien, au Français en passant par le Vietnamien ou le Japonais, je faisais de tout. Je pensais me faire des nouilles se soir en regardant des souvenirs de la seconde guerre mondiale... Je lisais un livre, passionnant d'ailleurs. Quel était son titre, je ne m'en souviens même pas. Ah, si, sayer ! Cela me revient en tête. Strange Meadows... Une planète où la destruction régnait et où la populace s'affronter entre Vampire, Démon, Loups Garou et Humain... Tien ça ne saurait me rappeler ce qu'il ce passe dans mon monde... Ah... Mais lorsque je lisais, paisiblement, jambes allongé sur le bureau de la caisse, assis dans une position bizarre sur ma chaise de bureau, quelqu'un entra. Une personne que je connaissais, mais qui ne m'était pas visible. Alors je le sentit à pleins nez... « Carlson, Carlson, Carlson... Que viens tu faire dans mon sanctuaire si tu n'à pas l'intention de prendre un livre ? » Dit il d'une voix douce et mélodieuse, suggérant un reproche mais beaucoup d'ironie. « A moins que tu ne vienne en urgence ? Mais ça m'étonnerais fort... Alors, pourquoi est-tu chez ton viel ami ? » Il mis un marque page, se leva et s'accouda au plateau supérieure de la caisse. Le fixa d'un tendre regard, attendant sa réponse.

DAMON CARLSON LEONETTI
&

MIKHAÏL EZECKIEL TCHEKHOV

He's my friend... I thinck.

Tadam !
Tu bouges.
J'te bouffe.

Règle simple. Règle direct. Même gestes. Répétition. Douce litanie. Les crocs se ressemblent. L'endroit où mordre est le même. La jeune fille est la même, et cela depuis deux jours. Elle se croyant vivante. Moi la voyant déjà morte. Plaisir. Simple plaisir. Jouissif. Meurtrier, je suis désormais. Victime, elle est. Et le liquide rougeâtre, se faisait maintenant désirer. Loin d'être esthétique. Loin d'être aimer par les humains. Moi je ne disais pas non. J'aimais ça. Le sang. MA nourriture. Après tout, ce que je mordais été à moi. Et à personne d'autre. C'était un truc qu'il ne fallait surtout pas enfreindre. Un truc pour assouvir les pulsions des mâles. Des hommes. Des vampires. Pour moi, c'était les deux. Le sexe. Le sang. Un mélange que j'aimais. Un mélange que j'aime. Et un mélange que j'aimerais, encore et encore. Un mélange, un très très bon mélange. J'étais un vampire friand, de ça. Et là, après avoir manger. Après l'avoir tuer. Et jeter dans la forêt. Loin, loin, loin, des agglomération. Amen... Bien ! Ça avait été aussi soudain qu’inattendu. Je me souvenue du jour où j'avais connu un vieil ami, Mikhaïl, une rencontre des plus originales ! Et d'un seul coup je voulu me remémoré ses bons moment passé avec lui. Alors, je pensais. Je pensais à quelqu'un qui avait assez vécus. Mikhaïl. Mikhaïl. Ah... Le plus ancien de mes amis. Le meilleur d'ailleurs. Un demi-sourire aux lèvres apparut sur ma tête. Les souvenirs remontaient à ma source. Les bons moments. C'était marrant. Quelque chose qui était fun. Adrénaline en tous genres. Qui sait. Peut-être qu'on allait refaire ce que l'on faisait il y a, jadis ! Alors. Comment ne pas savoir, que Mikhaïl, tient une librairie. En étant tellement proche. Je ne devais comme même pas oublier cela. J'aurais honte ! Donc, c’était là que j'avais atterri, finalement. La librairie. Sa librairie. J'observais l'endroit. Un instant. Cela n'avait pas vraiment changer. Pour ne pas dire, pas du tout. L'endroit était encore et toujours, autant agréable. Il y avait des lustres que je n'étais pas venu ici ! Ce petit coin de tranquillité pouvait, à ce que je vois, me calmer. Même moi, le gars aussi barré qu'un clown, est capable de me satisfaire de choses aussi simples, ouai. J'avoue. Mais, ce n'était pas tout ! Je savais que Mikhaïl, était là. Double joie. Alors je me mis en marche, vers le bureau. J'ouvris la porte. Le noir. Mais. Il était là. Je ne l’avais pas recroisé depuis. Ouh longtemps. Trop même !

Mikhaïl ─ « Damon, Damon, Damon... Que viens tu faire dans mon sanctuaire si tu n'à pas l'intention de prendre un livre ? »

Un sourire enjoué au bord des lèvres. Bingo. Une journée aussi parfaite. Une soirée. Encore mieux. Tapant dans mes mains. Histoire de lui faire comprendre qu'il avait raison. Je n'avais aucune intention d'aller lire avec lui. Encore moins. Je m'arrêta de taper dans mes mains, m'approchant de son bureau, bras croisés. Gardant ce sourire.

Mikhaïl ─ « A moins que tu ne vienne en urgence ? Mais ça m'étonnerais fort... Alors, pourquoi est-tu chez ton viel ami ? »

Vieil ami. C'était vrai. Trop même. Il devait avoir 900 ans. Il était plus vieux que moi. Et j'étais étonner de ça. Il avait du courage. Moi j'avais maintenant Ashley pour faire passé le temps, je m'étais habitué à sa présence, humaine, oui, je dis bien humaine. Mais. Lui. Il n'avait personne, à ce que je sache. Non ? Alors, dans le fond. Je lui tirais ma révérence. Cette fois là j'allais ouvrir la bouche, pour dire des âneries. Débiter des conneries aux kilomètres, comme j'en avais, souvent, l'habitude. Même si après la blague, il y avait ma raison.

Carlson ─ « Non, moi, c'est Carlson, mon ami, Damon fait trop Démon, chose que je ne suis pas... Mais sinon... Moi aussi je suis heureux de te revoir ! Mikhaïl ! »

C'est vrai, après tout. Mikhaïl. N'avait pas vraiment exploiter, comme je le voulais, sa joie de me voir. Alors pourquoi ne pas le pousser à dire que j'lui manquais ? Non sérieux, blague à part. Je m'avança vers lui. Il avait changé. Sa position bizarre, était bizarre. Il était mieux debout. J'vous assure.

Carlson ─ « Non sérieusement... Je ne suis pas venu pour lire avec toi, tes fantastiques bouquins plus ennuyeux les uns que les autres. Oh, ne le prend pas mal, hein ! Bref, sinon, je pensais peut-être que tu avais quelque chose de mieux à faire, sortir, draguer, ou peut-être manger ? Cela remonte à loin notre dernière repas entre amis non ? Ton dernier anniversaire peut-être ? D'ailleurs, c'est quand déjà ton anniversaire ?! »

Petite blague à la fin. J'étais doué. Je le sais. Je ne bougeais pas. Après tous, s'il ne savait pas. Pas besoin de forcer. Même si cela est dommage. Dans tous les cas, je n'allais pas partir. Et encore moins bouder !

DAMON CARLSON LEONETTI
&

MIKHAÏL EZECKIEL TCHEKHOV

He's my friend... I thinck.

Tadam !
Tu bouges.
J'te bouffe.

Mikhaïl c'était le genre de vieux -vampires. Qui avait l'air jeune. Ce gars, il cassait les règles des vieux sages, qui restent calme, réfléchit, sage comme une image, et sérieux dès qu'un problème pointait le bout de son nez. Enfin, c'est ce qui m'inspirait, peut-être qu'avec d'autre, il n'était pas du tout comme ça, plutôt qu'il devait adopter l'air méchant, vieux, qui peut-te-tué-en-un-coup-avec-son-index-comme-un-roi. Mais ce que je ne dis pas c'est le fait qu'il peut me faire mal en deux secondes, comme un vulgaire humain. Et tout le monde sait qu'être comparer à des humains, je n'aime pas être. (Maître Yoda, en moi est entré). Et tout le monde sait, par contre, comment je suis arrogant, déplacé, et un poil méchant, un autre gros poil sadique, et j'au aussi par la même occasion, un énorme nombril -mais ça c'est pour ne pas dire que je m'aime.

Mikhaïl ─ « J'ai bien peur que tu ne le saura pas... Ou peut être, on ne sais jamais... »

Dans tous les cas, il faudrait réflechir, et dans l'art de réfléchir je suis un master, mais, je cache bien mon jeu et mon don surnaturel de l'intelligence, donc, je ne l'expose jamais. Je ne prête pas, vous savez. Alors, à quoi bon se souvenir, le jour où l'on c'est vu date de l'année dernière, c'est bien trop loin pour un vampire, voyons. J'étais dans le style connard, le connard courageux, aimable et un peu comique mais, un connard reste un connard, donc, je ne suis pas gentil et bien. Voilà. C'est pour ça que mes blagues nuls sont là pour m'aider. J'haussais les épaules, pas besoin d'une réponse. Et je ne pense pas que sa phrase est terminé, alors faisons preuve de politesse, et patientons avant de lâcher une blague à deux francs cinquante.

Mikhaïl ─ « Pour information mon cher ! Mon anniversaire est le 27 Mars... Toi, je suppose que tu la déjà oublier... Hein ?! »

Je n'ai pas une bonne mémoire, et je ne me souviens pas lui avoir demandé, d'ailleurs je ne me souviens seulement que du jour de notre rencontre, et nos petites folies entre amis-vampires, un genre de grand grand grand restaurant, avec un buffet à volonté, l'entrée, était gratuite bien évidemment.

Mikhaïl ─ « Fêter mon anniversaire... En voilà une bien bonne... Mais pourquoi pas, c'est vrai que cela remonte à bien loin notre dernière séance de dégustation ! »

J'eus un rictus, le temps perdu ? Il n'y a pas de temps pour un vampire, et encore moins, si s'était du temps perdu, pour nous, maintenant, notre mort était éternelle, s'il fallait être égoïste pour ne pas rester seul sur cette terre, je ne m'en priverais pas, qui a transformé quelqu'un en qui je tiens vraiment, d'ailleurs, il n'y avait qu'une seule personne humaine, en qui je confiais ma confiance, en qui j'éprouvais un tant soit peu d'amitié ou quelque chose d'autre que je ne connais pas le nom. IceTea. S'il fallait jouer le salaud, et s'il fallait se la joué perso, je ne me gênerais pas pour en faire une vampire, simplement, parce qu'elle sera la seule avec qui je pourrais parler de tout et de rien, tous les jours, et cela jusqu'au dernier, et de plus, la voir mourir, partir, qu'elle ne soit plus là, on peut dire que ça me ferais chier. Mais IceTea n'était la le sujet, d'ailleurs Mikhaïl ne savait rien d'elle, et c'était mieux. En aucun cas je voulais exposé à des dangers.

Carlson ─ « Et cette fête, on s'la fait où ? »

En aucun cas chez moi. Ashley y était maintenant. Les bonnes habitudes, sont maintenant bien révolu depuis sa venue, alors, il ne fallait pas que cela soit chez moi. Et alors, j'allais me faire griller, ou pas ? Je suis un manipulateur, aucune raison.

DAMON CARLSON LEONETTI
&

MIKHAÏL EZECKIEL TCHEKHOV

He's my friend... I thinck.

Tadam !
Tu bouges.
J'te bouffe.

Le stress. L'angoisse. En fait, il n'aurait jamais dû aller voir Mik, car dans un sens, il savait au plus profond de lui qu'il y aurait un hic, que la fête se passe chez lui, dans sa demeure, comme ils en avaient l'habitude, avec pleins de petites écolières qui se réveilleraient tous avec une migraine, chez elles, croyant qu'elles sont tombées dans les pommes. C'était ça les habitudes qu'avaient les deux vampires. Mais là. Carlson était dans de beaux draps. Alors, quels mensonges allait-il bien pouvoir inventer ? « Pardon mais, ma femme de ménage n'a pas fait le ménage ! » ou bien « Je suis désolé mais, je suis à la rue... » ou pourquoi pas « Excuse moi Mik', mais, je ne peux pas, pas chez moi, j'habite avec une humaine, que je n'ai pas tué, pas mordu et pas vraiment hypnotisé, et je ne peux pas me résoudre à la voir mal ou pas souriante ! Mais sinon, tout va bien, je peux apporter de l'eau pour notre soirée ! Après tout, être un vampire c'est trop cool ! » Non ? Ce n'est pas bien ça ? Non ?... Bon bah alors il ne va pas dire ça, il va dire, un truc, ou détourner le sujet, comme il sait, le faire, même en étant nerveux. Mais dans le fond, Carlson savait très bien, qu'il allait dire chez lui, mais, c'est comme ci il voulait lui dire, sans vraiment lui dire, en fait il voulait savoir ce qu'il pourrait penser de son acte, de son choix, ouais, en fait, il voulait savoir ce que pensait un vampire vieux comme lui qui a fait beaucoup de choses dans sa vie, peut-être qu'il avait été dans le même cas que lui un jour ? Carlson ne savait même pas quel sentiment il avait pour la blonde, mais, c'était bizarre. Il ne l'aimait pas en amour, mais, il ne l'aimait pas en amitié, c'était compliqué et il n'aimait pas du tout ça. Carlson prit un air sérieux, mais, le mensonge pouvait se lire, si on y regardait bien.

Carlson ─ « Je suis désolé, Mr le vieux vampire, mais, j'ai plus de place chez moi pour les corps morts... »

C'était une blague qui passait partout, un mensonge qui passait partout, il l'avait bien posé, il savait vraiment brouillé les pistes, mais, avec un vampire aussi vieux que les guerres, cela pouvait-il passé ? Carlson en était certain, cela allait passer. Mais Carlson, n'a pas vraiment toujours raison, cela fait partit de ses défauts, une grande liste de défaut pour le vampire âgé de 500 ans. On dit qu'avec le temps et l'envie, on peut changer. Bah sérieusement, regarder Carlson, vous comprendrez que si l'envie n'est pas là, vous l'avez dans l'os pour changer. Et lui, il n'avait pas eu l'envie de changer. Enfin, il avait changé, en mal. Etant humain, il était gentil, doux, et tout pleins d'autres trucs dégoutant qu'il le ferait bien vomir en ce moment, ironique, hein. Il continuait d'afficher un regard moqueur et joyeux, alors qu'à l'intérieur de lui, c'était plutôt la guerre, tout était affolant, en lui, il se voyait courir le marathon, tellement. Il soupira dès que Mik alla chercher une bouteille, une bouteille de sang. Une bouteille de sang ? Il en avait jamais vu, qu'il en rigola presque, alors Mik était comme ça ? Carlson n'avait jamais eu l'idée de garder ça, car pour lui le meilleur était celui qu'il prenait, sur ses victimes, qui étaient vivantes.

Carlson ─ « Toujours aussi glauque Mik', à ce que je vois ! »

Une petite blague pour rigolé, il buva ensuite une gorgée. C'était certain, le sang des victimes vivantes, était bien des meilleures, mais, de loin l'envie de pourrir les retrouvailles, il ne dit rien, et fini son verre. Il n'a pas dit que ce n'était pas mauvais. Il leva les yeux vers Mik' et afficha un sourire.

Carlson ─ « Chez toi ? On s'la fait la soirée ? »

Bah oui, en aucun cas il voulait faire voir des trucs comme ça à Ashley, c'était une humaine, quoi. Oh, de l'humanité dans Carlson, c'est marrant !