Pourquoi c'est vert ? Pourquoi pas ! Ah oui une histoire de chlorophylle ! De la pelouse orange ou encore … oui bleu pétant ! Ah ouais. Elle hoche de la tête comme satisfaite de sa réflexion. Allongée sur la pelouse elle la contemple ainsi que le ciel depuis plus d'une demie-heure. Se posant de temps à autres des questions existentielles de celles à se donner mal à la tête ou encore à se faire peur. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle évite de se demander ce qu'il y a après la Terre oui oui y a l'espace mais les trous noirs par exemple : qu'est-ce que ça peut donner etc. Bref, elle se prend la tête pour tout et n'importe quoi. C'est son sens aigu de l'observation mais aussi de ce besoin de comprendre, de pouvoir contrôler l'environnement dans lequel elle évolue. Comme si tout ce qui était nouveau pouvait être une menace. Comme le nouveau facteur qui ne devrait pas tarder. D'ailleurs c'est en partie pour lui qu'elle est là. La demoiselle attend une commande. Un livre, un livre de conte soit disant pour les enfants. Un beau livre de valeur comme certains nomme ce type d'ouvrage. Depuis des années elle le cherchait, le désirait et il y a quelques jours elle avait craqué. Alors elle se retrouvera avec un épais livre avec une reliure en cuir dont elle se délectera de la lecture de chaque page. Les contes l'ont toujours fasciné tout comme les mythes. C'est inépuisable et puis chacun le reprend à sa manière.

Elle a de plus en plus de mal à rester en place. Toujours trop énergique : quatre-vingt pour cent d'eau et vingt pour cent de Red Bull naturel ! Mais heureusement monsieur le facteur ne tarda pas. Et dans une acrobatie d'une souplesse impressionnante elle se leva et se dirigea vers la boîte aux lettres. Un large, très large sourire aux lèvres et c'est avec la plus grande joie qu'elle lui souhaite le bonjour. Être accueillit avec un aussi grand sourire et un enthousiasme de cette empleur peut plaire ou au contraire la faire passer pour une folle. Disons qu'elle est un mélange instable des deux. Le facteur lui sourit et en quelques secondes elle se retrouve avec son colis. Ses yeux pétilles et telle une enfant elle sautille jusqu'à la demeure. S'affalant sur l'un des fauteuil elle ouvre soigneusement le paquet. Proche de l'hystérie elle lâche un cri. C'est pas son bouquin. Et c'est le pauvre monsieur du SAV qui va l'entendre.

[…]

La nuit est tombée et , en quelque sorte, Ashley boude toujours. Moins, mais toujours un peu. Sa solution : aller se balader le reste de la journée. Se contentant de laisser un petit papier expliquant son occupation. Une petite randonné dans les bois. Un besoin de se vider l'esprit et d'observer la nature avec en fond sonore de la musique à s'en faire mal aux oreilles. Elle est réapparu vers vingt heure se faisant un petit brin de toilette troquant sa tenue jean et tee-shirt pour une belle petite robe. Elle avait donné rendez-vous à son grand ami Carlston et ce à travers un SMS je te provoque en duel, ce soir à vingt et une heure au Mystic Grill !.

Avant de se rendre au rendez-vous quelques minutes de balade dans la ville. Toujours un large sourire comme incrusté sur son visage. Puis elle rejoint le point de rendez-vous allant s'installer au comptoir où elle commanda un cocktail sans alcool – encore une grande enfant. En attendant sa commande elle discute avec l'employé : ils parlent du temps, des dernières nouvelles. Elle parvient à le faire rire et puis son cocktail arrive. Et alors que l'employé la quitte un autre homme vient lui parler. Toujours aussi souriante elle l'accueille avec un bonsoir. Mais il ne semble pas là pour lui parler du beau temps. Enfin c'est ce qu'elle croit. La demoiselle lui envoit un petit pic puis la conversation se forme autour des beaux lieux à voir dans le coin. Et c'est sincèrement, en tout cas de son côté, qu'elle prolonge la conversation. « oui ce serait avec plaisir, une randonnée en votre compagnie ! » Elle lui sourit, il lui donne son numéro et ils continuent à discuter. Ashley en a presque oublié son rendez-vous, rendez-vous qu'elle a elle-même fixé.

DAMON CARLSON LEONETTI
&

ICETEA ASHLEY EVANS

It's my queen, but it's not my queen of darkness.

Le quotidien de Carlson, n'était pas des plus normales, seulement pour les vampires, cela était normal. Tuer. Boire du sang. Hypnotiser. Charmer. Et beaucoup de trucs que lui faisais tous les jours. Sauf que là, en ce levant ce matin, il sentait quelque chose. Comme ci, il avait un pressentiment. Mais en aucun cas il pensait à rester chez lui. Enfermer, alors, qu'il pouvait sortir comme bon lui semble, était bien trop bon. Il passait inaperçus face aux humains qu'il côtoyait, et qu'il grignotait. Le fait de rester chez lui ne lui traversa que brièvement la tête, en fait, s'il y aurait de l'ambiance chez lui, cela aurait été mieux, Ashley était partie, d'ailleurs, il ne savait même pas où, et cela le dérangeait quand même un peu. Un peu ? Non beaucoup. Mais jamais il ne le laissait paraître, il était trop... Vampire. Pour montrer quoi que ce soit. Surtout face à une humaine. Mais Ashley savait tellement sur lui, qu'on pouvait dire qu'ils étaient, tout deux, frère et soeur. Alors, que, pas du tout. En fait. Même Carlson ne sait pas pourquoi il ne lui a pas retiré sa vie, pour la laisser ensuite sur la route ou bien la balancé dans un puits, voir même la mettre bien loin des agglomérations, comme ça personne n'aurait pu trouver son corps, et ni vue, ni connue. Mais, il en choisis autrement. En fait, il ne peut pas dire le pourquoi du comment mais, maintenant, Ashley est, on va dire, la seule personne qu'il ne veut pas morte, elle est la seule personne qui peut se juger heureuse de pas être morte par les crocs de Carlson. Et seul dieu sait qu'il est particulièrement sadique, violent et méchant avec de beaux jouets.

C'est dans son grand lit qu'il débuta sa journée, un réveil plutôt doux en ce qui concerne les autres jours. Loin de la le fait que Ashley soit absente, car dans tous les cas, elle n'entre, et n'entrera jamais dans sa chambre, c'est une règle qu'il a établie dès le début. Aucun dérangement. C'est normal après tout. C'est personnel une chambre. Enfin. Ce n'est pas important. Carlson daigna enfin ouvrir ses yeux, grognant un peu la venue violente du soleil contre ses yeux, il en remonta son drap, qui ne cachait que le bas de son corps, et il resta comme ça à peine deux secondes et se releva, soudainement, il regarda autour de lui et se leva, ne prenant même pas la peine de mettre un haut, il ne se contenta que d'un bas, pour sortir de sa chambre. Il se dirigea vers son congélateur qui était à deux étages en dessous, et sur le chemin, il ne croisa pas Ashley, comme il l'avait senti. Mais sur son chemin il croisa, par contre un bouquin, plutôt étrange qu'il en haussa un sourcil, ce n'était pas le style d'IceTea de lire des choses comme ça, il la connaissait quand même bien, pour le savoir, mais, vous savez, avec elle, on ne sait jamais rien, on ne peut rien contrôler. Même un livre peut tout changer. Carlson passa bien vite son chemin. Il s'emparât d'une poche de sang et l'ouvrit pour se servir comme paille du tube. Il remonta les escaliers, difficilement, pour aller encore une fois dans sa chambre, sur le chemin, il bailla plusieurs fois. Une soirée difficile pour lui, en fait, il n'avait pas mangé de sang humain cette nuit, personne à son gout et surtout que celle qu'il croissait n'était pas à la hauteur de ses espérances, car oui, Carlson a son propre menu. C'est comme ça, quand vous êtes habitués aux grands dîners de chefs. Personne n'avait mordu, métaphore de pécheur, car non, jamais les humains mordront Carlson, mais, sinon, il n'en n'était pas content, il n'avait pas mangé.

C'est sur son petit-déjeuner matinal, que se termina sa mâtiné, l'après-midi, il n'avait rien fait de particulier, en fait ses journées n'était pas des meilleures, d'ailleurs, il n'avait simplement daigné sortir de chez lui pour aller chasser, vu qu'il n'avait rien à faire, et qu'il ne savait pas où était Ashley, sa journée n'était pas des plus mouvementés, mais Carlson n'avait même pas daigné ouvrir son portable pour l'appeler, pour l'embêter un peu avec ce surnom à la con, qu'il apprécie tellement bien, IceTea, il n'a même pas voulu l'entendre s'énerver au téléphone, il n'avait même pas voulu lui faire une blague, du genre apparaître derrière elle en lâchant un "Bouh" qui reflète les films d'horreur, sans horreur, non, rien de tout ça, comme ci, il voulait rester dans le calme, solitaire comme autrefois, à ses heures perdues.

C'était devant sa télévision, après être rentré chez lui, qu'il reçut un message, de qui ? D'Ashley, car elle n'était même pas rentré, lui qui croyait qu'elle n'allait pas déserté comme ça la maison, du jour au lendemain, bah c'est vrai quoi, elle était sous son toit, et il faut prévenir le maître de la demeure quand on part, non ? Non. Bah ce n'est pas grave. Il ouvrit son téléphone et attention, qui cela pouvait-il être ? DING DING DING, BINGO. IceTea. Un mini sourire vient orner son visage de vampires sans coeur. Mystic Grill ? Ce soir ? Défit ? C'est comme ci c'était fait. Il monta avec sa vitesse vampirique dans sa chambre pour prendre une chemise noire, qu'il aime tant mettre et part vers le Mystic, avec la voiture, bien sûr, car IceTea devrait rentrer à pied et vu qu'elle n'a pas de super pouvoir de vampire que Carlson aime-tant-jouer-avec, qu'elle lui fera certainement la moue. Mais là, c'est le drame. Sur la route, un accident, il faillit bien tuer la plupart de ses humains, oh, si vous l'aviez vu, vous auriez eu peur, tous les deux centimètres, son regard de vampires, se faisait de plus en plus présent, c'est dur de patienter quand on n'est pas patient.

Il mit du temps à venir, mais, il n'avait pas créé de dommages sur la route, mais, au moment où il entra, il vit directement Ashley, oui, c'est sûr, mais, avec quelqu'un, qui ne connaissait pas du tout, alors. Pour Carlson. S'il ne connait pas, il n'est pas le bienvenue, et ça, il allait lui faire comprendre. Il s'installa derrière l'homme, inconnu, et écouta leurs discution, et quand le bon moment s'annonça, c'est-à-dire le moment où il peut lui dire de partir, de dégager de la ville, sinon il mourra, s'annonça.

Ashley ─ « Oui ce serait avec plaisir, une randonnée en votre compagnie ! »

Il fit rouler ses yeux vers le haut, en haussant les épaules pour ensuite soupirer désespérément, Ashley, était bien trop naïve, ce gars ne voulait en aucun cas faire de la randonnée, sérieusement vous avez déjà vu un homme vouloir faire de la randonnée ? Personnellement, non.

Carlson ─ « Ou sinon, j'ai une idée, jamais plus vous vous voyez ! C'est une bonne idée, non ?!, il se mit à côté d'Ashley en la regardant, Tu m'as envoyé un message pour un duel de drague ? Pour ce round, IceTea, si tu veux mon avis, je te donne 4/10, la randonnée, c'est ringard ! Sinon, c'est mon tour là non ? J'adore les défis ! »

Oui, Carlson, il casse toujours tout, c'est comme ça, c'est sa nature. Et pour enchainer ses belles paroles, il lança un regard froid et dur à l'inconnu, tu dégages, ou tu meurs ce soir. C'est à tes risques et périls, mon ami.

Quelle belle journée ! Une journée calme et pendant ces dernières heures un sourire était resté accroché au visage de la demoiselle. Elle avait adoré sa balade dans la forêt. Marcher dans les feuilles, entre le craquement des brindilles et sentir autour de soi la nature. Le calme de la nature. Mais une fois de plus il manquait quelque chose, elle avait toujours voulu voir un hiboux ou bien une chouette : un rêve depuis son enfance. Ou encore apercevoir un coucou. Mais elle ne rencontra aucune créature de ce genre, les seules animaux visibles furent des insectes et cette espèce lui fait plus froid dans le dos qu'un sot de glaçon. Elle est du genre à quitter une pièce quand une bête à huit pâtes y est. Pendant longtemps elle criait désormais elle se contrôle mais reste incapable de les tuer. C'est irrationnel, elle le sait pertinemment pourtant elle reste paralysée devant ces bébêtes ! bon t'as pas vu de hiboux mais au moins t'as pas fait de mauvaise rencontre! Aucun humain, enfin c'est ce qui lui sembla et c'est en parti pour cela qu'elle s'est laissée à danser en rythme avec la musique. Alors oui, c'était Ashley la fille étrange de ce matin dans la forêt qui dansait entre les arbres. Cela ne dura pas longtemps mais tout de même elle préféra cesser cette activité, de peur d'être aperçue. C'est donc en compagnie de solitude qu'elle passa une grande partie de son temps.

Alors après avoir passé tant de temps seule la demoiselle avait besoin de se socialiser. Certes, la solitude est agréable mais en permanence non ! Et cette journée lui semblait plutôt équilibre, parfaitement découpée pour profiter du calme et des gens. C'était aussi l'opportunité de voir Carlson car ayant quitté la demeure de bon matin elle n'avait pas entrevu son visage pale ou ne serait-ce qu'un doigt de pied lui appartenant. Une simple invitation de lancer par SMS. Ah la technologie c'est magnifique ! ça devait être plus difficile quand il n'y avait pas tout ces moyens de communication. Pppff les maitres chanteurs devaient passer un sacré temps à découper dans le journal des lettres ! Un SMS au cas où elle ne le verrait pas avant le soir ce qui fut le cas puisqu'à son retour la maison était vide. Mais comme elle avait envie de calme elle avait éteint son téléphone et même s'il ne venait pas elle serait au lieu du rendez-vous. Au moins elle aurait un peu de compagnie.

Et c'est ce qu'elle eut. Une conversation banale puis une autre un peu plus construite avec un inconnu. Allant jusqu'à échanger leur numéro de téléphone. De temps à autres elle riait de son rire franc et particulier. Un sourire restait accroché sur son visage et il semblait impossible de le voir disparaître. Le temps filait et la demoiselle n'y prêta pas attention. Peut-être que Carlson ne viendra pas ou peut-être, mais plus tard. Qu'importe pour le moment elle avait de la compagnie. Et c'est alors qu'elle discutait que le vampire apparut. Elle l'aperçut mais ne se manifesta point, après tout elle était en pleine conversation et de surcroit il était en retard. C'est donc tout naturellement qu'elle poursuivit la conversation comme si de rien n'était. Une proposition de randonné s'annonça. Ashley : naïve certes, mais le jeune homme avait l'air vraiment intéressé par la randonné et il connaissait de nombreux endroits. Endroits qu'elle avait tenté de retenir. Elle répondit positivement et c'est ce moment-ci que Monsieur en retard ajouta son grain de sel. Le sourire de la demoiselle diminua légèrement mais cela l'amusa de voir Whisky s'énerver, menacer. Il voulait faire le malin ? D'accord le jeu est lancé !

Et sa technique semble fonctionner, le jeune homme semble avoir perdu dix centimètres en une seconde et la peur se lit sur son visage. Alors que Ashley laisse échapper un rire. « il est pas sérieux. » mais cela ne fonctionne pas. Le jeune homme bouge son popotin rapidement et s'enfuit presque. « on s'appelle ?! » C'est alors qu'elle pose son regard sur son ami. « un duel de drague ? Ooh Whisky t'as déjà dragué toutes les filles qui sont ici ! » Elle lui joue la carte de la tristesse.

Se tortillant sur sa chaise elle attend sa réaction. Cette robe est plus jolie que confortable. arf Elle se gratte en essayant de faire passer un geste de « remontage de robe » pour un geste naturel. Cette robe met en valeur ses yeux mais aussi ses gambettes toutes palotes. Sa peau ne prend pas vraiment le soleil. Sans prévenir elle fait un bon et se retrouve debout. S'approchant un peu plus de Carlson elle lève légèrement la tête pour le regarder dans les yeux. Bah oui ! Ashley elle est pas très grande. D'ailleurs ce matin elle arrivait pas à prendre le paquet de céréale ! Le regardant avec un petit sourire elle lui fait le coup de la fille mystérieuse avec un soupçon de malice. Sa voix est joyeuse mais spécialement pour cette réplique elle la rend plus douce, plus sensuelle une voix sensuelle, ça aussi j'ai toujours eu du mal c'est bizarre comme idée. Une voix c'est une voix ! « et si on se mélangeait ! » dans un souffle, son sourire s'agrandit de quelques millimètres. Restant proche de lui encore un petit moment elle se recule brusquement et demande an barman « IceTea avec du Whisky s'il-vous-plait » Elle sourit encore et toujours avant de reposer de nouveau son regard sur Carlson. « alors c'est ce genre de réplique qui les font toutes craquer ? »

Était-elle allée trop loin ? Le problème quand on joue avec le feu c'est qu'on peut se brûler. Mais elle, elle aime jouer et préfère prendre le risque de se brûler. Quoi que... peut-être ne se rend-t-elle pas compte de la dangerosité du jeu auquel elle joue. C'était ça aussi leur relation, des petits jeux en tout genre. Des chamailleries, des sarcasmes, des blagues pas toujours drôles – surtout venant d'elle. Elle en avait presque oublié sa mise en duel : non pas dans le domaine de la drague mais autour d'un billard. Elle voulait sa revanche. De même qu'elle se préparait pour un jour pouvoir l'affronter au Poker. Déjà elle avait un bon, très bon niveau et s'amusait de temps à autres à jouer, mais Whisky était un adverse de taille !

DAMON CARLSON LEONETTI
&

ICETEA ASHLEY EVANS

It's my queen, but it's not my queen of darkness.

Et alors quoi ? Sa journée a été des plus nulles ! Il n'avait pas vu la tête d'IceTea ce matin, dans la nuit, il n'a pas mangé, ce matin le soleil l'a agressé mais, pas comme ci il n'avait pas sa bague, non, car, sans sa bague, il ne serait pas avec nous en ce moment même, pour ensuite couronné le tout, voici que Monsieur-sortit-de-nulle-part-drague-Madame-naïve-et-folle, histoire de se mette bien ce soir, oublier la randonnée, et plutôt escaladé la montagne du septième ciel à deux, sur un air de musique, histoire d'être motivé pour la route. Non. Ce type. Il était fou. Il ne pouvait pas voler son chemin, il ne pouvait pas toucher aussi par la même occasion à Ashley, sans s'être présenté. Attendez, sur le dos D'Ashley, il doit y avoir marqué de partout : Propriété Damon Carlson Leonetti, tu touches, je ne mords pas, mais, tu te fais mordre. Alors, il fallait faire attention. Car, Carlson n'était en aucun cas du genre préteur. C'était un fait établie. Rien que de tête tu distingues bien, qu'il n'est pas sorti d'un truc d'église mais, plutôt d'un bars. Il était comme ça. Il ne voulait pas changer, alors si on lui demande de le faire pour lui, il s'en foutrait et te toiserait du regard, si Ashley lui demanderait, il réfléchirait seulement mais, n'étant pas vraiment proche d'elle, un moment ou un autre il arrêterait de réfléchir et recommencerait son petit jeu qu'il sait tellement bien jouer, c'est-à-dire, charmer les demoiselles de la ville et d'autre ville. Mais c'est un égoïste, car, le seul qui peut profiter de l'art de la rencontre, du charme et j'en passe c'est bien lui, mais, lui il n'autorise pas Ashley à avoir de petits copains, aller m'expliquer ça.

Mais, depuis la venu d'Ashley dans sa demeure, il y avait moins de filles chez lui, peut-être qu'il ne voulait pas se faire passer pour le petit copain qu'il trompe sa nana, ou non, cela il s'en foutait bien, vu qu'ils n'étaient pas ensemble, mais, plutôt qu'il devait stresser de sa venue soudaine dans sa chambre, sans crier gare, et entré dans un moment qu'il ne faut pas. C'est plus ça qu'il le retient, mais, ce n'est pas comme ci cela le dérangeait. Au contraire, il commence à trouver une certaine stabilité grâce à ça. Non, il ne redevient pas humain, cela il ne peut pas. Mais, il commence à avoir certainement des sentiments. Il commence, il n'en a pas beaucoup pour le moment. Il faut donc, ne pas forcer les choses avec lui, ne pas trop le chercher, ne pas trop de le chauffer, ne pas trop l'énerver et encore moins le provoquer. En gros. L'inconnu, était dans de mauvais draps.

Ashley ─ « Il est pas sérieux »

Il détourna son regard froid vers Ashley, qui en chemin, son regard devenait plus doux, enfin, comme avant mais, sans les traits de méchants, et il fit les gros yeux, un regard gentil mais, méchant à la fois, mais, en fait, il était comme avant quoi.

Carlson ─ « Ah bon, tu veux vraiment que je te montre comment je ne suis pas sérieux ? »

Ce qu'il ne pouvait pas voir par-dessus tout dans ce monde, c'était qu'on ose ce foutre de sa tronche et encore plus si on se foutait de la gueule d'Ashley. Elle était humaine. Elle était fragile aux yeux de Carlson, comme un petit jouet qu'à la moindre rayure faite accidentellement par quelqu'un d'autre que lui, il tuerait, il jetterait dans un puits, il enlèverait ses membres pour les accrocher dans un endroit bien évident pour que cela en devienne un spectacle, ou il donnerait le pauvre inconnu, à d'autre vampire, bien plus affamé que lui. Et là, le dit inconnue, s'il ne partait pas de ci-tôt, il allait avoir tout cela en même temps. C'était normal pour Carlson. Après tout, Ashley est vraiment trop récente dans la vie de Carlson pour qu'il la laisse partir comme ça, il ne l'avouerait sûrement pas, pour le moment, mais, si un jour elle partait autre part, pour quelqu'un d'autre ou pour quelque chose, il ne se gênerait pas d'utiliser son pouvoir de persuasion. Il est égoïste, il le sait, mais, il n'en est pas encore au stade de vouloir la transformer en vampire pour qu'elle ne meurt jamais, qu'elle reste avec lui pour toujours, et tous les trucs con, et à l'eau de roses, qui pour le moment, n'intéresse pas du tout le vampire cruel. Il est bien trop infidèle pour une relation sérieuse, et Ashley le sait bien. Et puis non, c'est Ashley, on n'y touche pas. Tout le monde doit savoir ça.

Carlson ─ « Oupss... Je crois qu'il est parti, c'est pas à cause de moi, j'espères... Je suis gentil, moi... »

Oupss. Oui. C'était le cas de le dire. Et surtout sur un ton ironique. Car, oui, il l'avait vraiment fait exprès, il en était fier d'ailleurs, trop fier, l'aura méchant, froid et machiavélique qu'il se dégageait de lui quand il n'était pas content était simplement époustouflante, il s'en ventait même en ce moment même, il adorait provoquer ce genre de ressentiment chez les humains, et chez les humaines, c'était simplement un bon passe-temps pour lui, cela montrait dans un sens, qu'il ne fallait pas lui tenir tête, et encore moins rester devant lui quand il était de mauvaise humeur. Et dans toute sa phrase, il avait simplement prit cet air sincère et gentil, juste pour énervé la tête blonde qui partageait depuis peu sa vie, sa maison et son style de vie. Alors, il l'avait fait exprès histoire de l'énerver, histoire qu'elle comprenne que quand il veut il peut lui gâcher sa vie sociale, en quelque sorte, jamais il ne ferait ça, mais, ce matin, vu qu'elle n'était pas là, il allait lui faire payé, et c'était déjà fait. Oh oui, il en était fier. Comme un gosse qui vient de remporter un trophée.

Ashley ─ « Un duel de drague ? Ooh Whisky t'as déjà dragué toutes les filles qui sont ici ! »

Elle l'avait raison, d'ailleurs, elle tapait carrément dedans, enfin, il ne restait plus qu'elle mais, jamais il n'oserait la dragué, cela aussi, il ne sait pas pourquoi, peut-être qu'il la considère comme sa soeur, soeur humaine, en passant, humaine, ce nom sonnait tellement faux dans la tête de Carlson, qu'il en étouffa un rire, c'était tellement irrationnel de penser ça, pour lui, les humaines n'étaient là, que pour faire la queue et attendre son tour pour se faire manger, par le beau brun. Il en fit rouler ses yeux pour ensuite regarder toutes les femmes du Mystic Grill, sans regarder Ashley, pour lui montrer qu'elle n'était pas dans sa ligne de mire, pour lui montrer qu'il n'était pas attiré physiquement vers elle, physiquement, j'ai dit. Pas son caractère.

Carlson ─ « Oui mais, elles ne s'en souviennent pas, donc, c'est marrant... Et toi... Tu n'as dragué personne ici ! Tu te sens comment ? Frustrer ? Repousser ? Ou c'est simplement cette robe qui ne te mets pas en valeur sûrement... »

Pour un homme qui a plus de deux cents ans ou un truc du genre, car, il ne compte plus, il en a vu passé des femmes, et de tous caractère, mais, le caractère de Ashley, il était spécial, il était unique, même s'il y avait des ressemblances avec ses anciennes conquêtes, il savait décrypter leurs manies, leurs feintes et leurs cachoteries, et celle du : Je fais semblant de me gratter la cuisse pour remonter ma robe. Elle était bien trop habillée pour un défi au gout de Carlson. Et il allait s'amuser de ça. Il lui avait déjà envoyé un petit pic mais, c'est quand il se prépara pour un deuxième, qu'elle se leva pour se mettre devant lui, le regardant dans les yeux, Carlson hausse tout de suite un sourcil. C'est quoi ça ? Pense-t-il instinctivement. Il la regarde, en étant pas vraiment certain, de ce qu'elle fait. En fait il n'était pas habitué par ça, par des sautes d'humeurs... Voulait-elle lui montrer de quoi elle était capable ? Apparemment...

Ashley ─ « Et si on se mélangeait ! »

Hein ? Pardon, un sourire se fait montrer sur son visage. C'était marrant sans l'être. Il n'aimait pas qu'elle joue comme ça. Il n'aimait pas qu'on le provoque. C'était un vampire qui se nourrissait de charme et de sang, et quand on le provoque sur ce terrain, il ne se fait que plus sévère et joueur, si la personne n'est pas à la hauteur, elle se tape un Game Over pure et dure, il n'y a pas de Try Again.

Ashley ─ « IceTea avec du Whisky s'il-vous-plait » Elle sourit encore et toujours avant de reposer de nouveau son regard sur Carlson. « Alors c'est ce genre de réplique qui les font toutes craquer ? »

Mais elle coupe vraiment vite son rapprochement, qu'il en haussa encore une fois, un sourcil, alors quoi ? Elle le cherchait sur ce domaine. Très bien. Pourquoi pas lui faire peur, rien qu'un peu. C'était la première fois qu'elle usait de ce type de chamaillerie avec lui. Et c'est pour ça qu'il en était pas vraiment content, car, il n'aimait pas ça. Mais, elle l'avait bien eu. Elle était digne d'une des répliques de Carlson, elle s'était bien débrouillé, mais, il était hors de question de se laisser battre sur ce domaine. Alors, jouons encore.

Carlson ─ « Tu n'imagines même pas ce que j'arrive à faire avec des répliques, jamais plus tu ne me regarderais, avec ses yeux de séductrices, et tu n'oserais même pas empreintercette voix niaise... S'approchant un peu plus de son visage, en la regardant dans les yeux, mais, il n'usa pas de son pouvoir de persuasion, avec Ashley il n'avait pas d'arrière pensée, c'était normal, et pas besoin d'hypnose pour qu'elle arrête, en plus il détestait l'usé sur des gens qu'il aimait bien, voir même plus. Alors, arrête de prendre cet air de séductrice, ça ne te va pas et ça m'équerre... IceTea. »

Il était comme ça Carlson. C'était nul à la fois. C'était sexy en même temps. Cela était plaisant, mais, être trop comme cela en devenait chiant. Mais il s'en foutait. On ne jouait pas avec un croqueur d'humains et surtout de femmes, même si on est sûr de rien avoir, il peut se montrer égoïste, méchant et franc, pour garder la personne en sécurité, il avait été dur comme ça, pour lui montrer qu'avec lui, cela pouvait passer, mais, qu'avec les autres, ce n'était pas quelque chose avec quoi on pouvait rigoler, même s'il était toujours derrière elle, il n'allait pas tuer toutes les personnes qui allaient nuire à Ashley... Enfin. Elles nuiront à Carlson, donc en fait, cela ne le dérange pas. En fait. Il l'avait fait pour jouer aussi. Et il ne bougea pas, tout en restant face à elle, face à son visage, un sourire se fit remarquer sur le visage du vampire aux allures de Bad Boy. Séducteur et sincère à la fois.

Ah les relations homme/femme. Ah y en a un paquet de bouquins, films et autres trucs en tout genre. Par exemple la dernière fois, elle était dans une librairie et elle trouve un CD accompagné d'un livre censé aider la personne à faire un cheminement intérieur pour parvenir à trouver son âme sœur. A la lecture du dernière mot Ashley rigola. Âme sœur ! Mais bien sûr peut-être quand le monde deviendra plat, que les éléphants seront roses. Les poules avec les dents : a éviter parce que des chercheurs en ont créé. certes, il lui arrivait d'être naïve mais pas stupide. Pour elle Cendrillon se retrouve femme au foyer désespérée à voir son mari sauter toutes les domestiques. Et la Belle au Bois dormant avec une maladie mortelle. Oui, elle est un peu folle. Elle ne croit pas en l'amour au sens large. C'est compliqué et c'est un sujet qu'elle n'abordera jamais avec quelqu'un, sauf cas extra-exeptionel – l'exception qui confirme la règle. Des petits copains? Mystère et boule de gomme. Un copain actuel ? Non. L'opportunité ne s'est pas présenté mais surtout elle n'a pas envie de s'engager. Elle a plus envie de s'amuser, faire de nouvelles expériences. Et le fait de vivre chez Mr buveur de sang ne pouvait pas être compatible avec cela. Parce que, en tout cas pour le moment, Ashley ne se voyait pas ramener quelqu'un. Estimant que ce serait malpolie et puis a-t-elle vraiment envie de ça ? Elle n'a pas non plus osé dormir une seule nuit à l'extérieur mais par contre il a pu lui arriver de partir en journée en restant assez vague sur ses occupations. Ce n'est pas pour autant qu'elle allait apprendre le guide du Kamasutra et le mettre en pratique. Mais il est certain que la blondinette aurait adoré voir la réaction de son hôte si elle se ramenait avec quelqu'un.

La soirée était sympa, pas super mais entre les deux, toujours mieux que ennuyante ou nulle. Mais cette soirée s'annonçait désormais plus distrayante et amusante. La venue de Carlston offrait une évolution à la qualité de la soirée. Certes, elle ne s'attendait pas à une entrée en scène pareille, d'ailleurs elle évite d'imaginer les réaction de Monsieur le Vampire. Petit un parce qu'il peut toujours péter un plomb, petit deux parce que ce serait moins marrant de cérébraliser et l'effet de surprise serait porté disparu. Par exemple, Ashley ne s'attendait pas à ce qu'il reste sans se manifester aussi longtemps. Mais bien évidemment cela fut cours. Des menaces où du moins c'est la manière dont Ashley, et le quasi-inconnu, interprétèrent ses paroles. La demoiselle sourit et fit remarquer qu'il devait se moquer, simplement. Mais il semble sérieux. Elle mordille ses lèvres, un, deux pas le temps d'arriver à trois qu'elle rigole. Son coup de « tu veux voir à quel point je suis pas sérieux » lui a arraché un rire, un rire amusé qu'elle tenta de cacher mais ce fut trop difficile. L'inconnu part quasiment en courant, elle lui adresse quand même un dernier petit message avant de reporter son attention sur celui qui jouer le garde du corps.

« lui faire peur, toi ? Ô grand jamais t'es tellement doux et gentil. Et puis je crois que le monsieur en caisse il y a deux jours m'a escroqué de dix centimes, tu vas aller lui faire peur à lui aussi ? Tu viens de faire fuir un potentiel compagnon » - elle lève ses petites mimines pour faire des guillemets avec ses doigts - « de randonnée et plus si affinité!maintenant comment vais-je faire pour pouvoir me le faire. Oh ça rimerai presque !  »

Il l'a cherché, il l 'a trouvé ! Et pas qu'un peut. Il voulait jouer ! Très bien, elle allait jouer aussi. Le problème quand on a deux joueurs c'est que le combat est plus rude. Même s'il est certain qu'Ashley n'ira jamais aussi loin que son adversaire quoi que... la vie nous laisse des surprises. Une surprise y a une : une histoire de duel de drague. Elle lève les yeux avant de lui répondre. Et c'est toujours « avec la même gentillesse » et ironique qu'elle lui répond. Ne doutant pas une seconde qu'il trouvera quelque chose à rétorquer. D'ailleurs si un jour il n'arrivait pas à rétorquer et bien ce serait la fin du monde ou encore qu'il était mort enfin plus mort qu'il ne l'es déjà. Mais pour le moment, elle n'envisageait pas cela et c'est tant mieux. « je me sens pathétique. » Elle baisse la tête et lui fait sa plus belle moue enfantine et doucement elle relève la tête. « tu viens de faire fuir une opportunité et je suis certaine de pouvoir en retrouver une autre dans cet espace. Homme ou femme. » Moue enfantine : terminée désormais un sourire malicieux. Une fois de plus elle ne s'était gênée pour lui répondre et retourner la situation contre lui. Elle en était fière. « tu les fais oublier parce que... parce que tu as honte de tes performance ou plutôt contre performance ? » Elle fait sa maligne ajustant son sourire pour la circonstance.

Il avait fait le malin avec une réflexion sur sa robe et bien elle se vengea. En lui faisant l'imitation la plus amusante qui lui vint à l'esprit. Alors selon elle, il manquait de subtilité quand il drague et aussi une tendance à jouer au dominant. Et à voir sa réaction son acte eut une certaine portée. Une portée qu'elle n'aurait pas imaginé aussi grande. D'ailleurs peut-être un peu trop. Alors comment ça allait lui retomber dessus ? Suite dans le prochaine épisode !!

La première phrase passa facilement. La seconde... la seconde un peut moins. Cela sema le trouble, il était sérieux ? Peut-être, peut-être pas. Pour faire bonne figure, un sourire resta sur son visage mais elle sembla bien trop stoïque pour quelqu'un de décontracté. Alors dans un souffle elle lui répondit « alors comme ça y a des choses qui t'équoerre ! Je le note ! Alors pour te prouver ma nulité dans le domaine de la séduction si on le faisait se concoure de drague ! » son sourire s'agrandit. Et hop c'est partit pour un nouveau tour. L'a-t-il blessé ? C'est difficile à dire, en tout cas une chose est certaine, elle ne l'admettra pas sauf si elle est tellement soûl qu'elle commence à dire tout. D'ailleurs en parlant d'être soûle, les deux verres arrives. Ashley prend le sien et en boit une longue gorgée avant de reposer le contenant. Son regard se reposant sur le vieux jeune homme et là une question existentiel se pose dans son esprit. Pourquoi je suis encore là à me battre.

Elle fait la moue, levant légèrement les sourcils et bougeant sa bouche dans tout les sens : elle réfléchit. déjà ça te distrais. Oui c'est ça c'est distrayant. D'ailleurs cela lui aurait vraiment manqué si elle n'avait pas eu l'opportunité d'échanger quelques pics avec lui. D'ailleurs elle va lui en sortir un nouveau, extirpant d'une poche de son sac, posé près d'elle, elle sort un petit bout de papier. « oh mais...mais que vois-je : c'est un numéro de téléphone. Je suis peut-être pas aussi nulle que ça pour la drague ! » rapidement elle cache le papier, elle ne veut pas que Mr possessif lui grille toutes ses chances de... de sociabilisation dirons-nous. Aussi vite qu'elle l'a sortit elle range le papier. Et préfère reprendre une longue gorge du mélange IceTea Whisky plutôt que de le regarder.

DAMON CARLSON LEONETTI
&

ICETEA ASHLEY EVANS

It's my queen, but it's not my queen of darkness.

Carlson pouvait vraiment être lunatique, et il s'en foutait, il l'avouait même lui. Mais quand il le devenait, on pouvait vraiment le voir quand il était avec IceTea, la façon dont il avait de parler, la façon de regarder, comme ci, il se trouvait normal, et que son meurtre qu'il avait fait il y a une minute n'avait jamais eu lieu. Ashley était l'unique fille, qui on peut dire, ne s'était pas attiré les crocs de Carlson, la colère de Carlson, non, celle dernière ne la frôlait, comme à ce moment, sa colère elle la titillait, elle jouait avec comme un gosse qui joue avec un briquet et de l'essence, elle taquine sa colère, qui, petit à petit, se casse, et il y aura bien un moment où sa colère explosera, il y aura bien un moment où le gosse fera tombé le briquet dans l'essence. Carlson était plutôt le type qui ressemble à une bombe. Sauf que là, avec Ashley, elle n'explose pas, alors qu'avec les autres, elle aurait déjà explosé depuis longtemps. Il n'en était pas fier de ça, il n'était pas fier du fait qu'il accorde tant d'importance à une humaine, qui de plus, se fout de sa gueule ouvertement, depuis longtemps, il l'aurait bien enlevé le coeur de son corps, pour l'accrocher à son mur. Histoire d'en faire une décoration. Et puis pourquoi il était comme cela avec elle ? Pourquoi son instinct de vampire partait la queue entre les jambes avec elle ? Oh moi je sais, mais, je ne peux pas le dire, sinon, je suis morte dans la seconde qui suis. Mais dans tous les cas, pour un vampire comme Carlson, c'est la honte internationale. Celle qui te colle bien pendant longtemps, celle qui ne veut pas te lâcher, toujours derrière toi, jamais autre part, et toujours pour un vampire, c'est longtemps. Bah Carlson il avait la totale, la honte, le truc que je ne peux pas dire et Ashley. Et vous savez quoi. Il en était heureux. Même si la honte, l'énervait un peu, il en était heureux.

Lui qui croyait que l'amitié homme/femme n'existait, il était tombé de haut, le vampire sadique, mais, fallait-il qu'il éprouve de l'amitié pour elle. Car, à la base, les femmes, il les aime, pour leurs sangs, pour leurs parfums, pour leurs corps, c'est un vampire quoi. Mais, avec Ashley, il l'aimait pour son caractère, ses boudages, son ton de voix, son parfum à elle, d'ailleurs cela le rend malade, un bon feeling, elle ne le rend pas méchant elle réanime son coeur, on va dire, et tout le patatra. Pas besoin d'être un génie, vous avez vite compris. Mais de là à s'en rendre compte, il faut lui laisser le temps. Temps pour profiter de ses conneries, temps pour faire des conneries, temps pour tuer des personnes, les cachées, comprendre qu'il peut perdre à tout moment Ashley, même s'il est une bonne sécurité, et jusqu'à là, il y a du temps, beaucoup de temps, trop même. D'ailleurs, s'il faut, il va faire beaucoup trop de conneries, qu'il va réussir à la perdre rien qu'en amitié.

Ashley ─ « Lui faire peur, toi ? Ô grand jamais t'es tellement doux et gentil. Et puis je crois que le monsieur en caisse il y a deux jours m'a escroqué de dix centimes, tu vas aller lui faire peur à lui aussi ? Tu viens de faire fuir un potentiel compagnon de randonnée et plus si affinité! Maintenant comment vais-je faire pour pouvoir me le faire. Oh ça rimerai presque ! »

Elle venait, rien qu'en une phrase, le mettre mal à l'aise et de plus, en colère, légèrement, mais, assez pour qu'il commence à dire n'importe quoi. Et cela n'allait que simplement débuté, il allait dire n'importe quoi, comme ci, cela était un poème, sans se retenir, et sans faire attention à ce qu'elle pouvait en penser, ce qu'elle pouvait ressentir, car après tout, il était un vampire sadique, méchant, manipulateur, salaud... Qui aime particulièrement être avec elle. Voilà le hic dans tout ça. Car, s'il se passe quelque chose, il s'en mordra les doigts, mais, ça, il n'y pense pas maintenant.

Carlson ─ « Alors, déjà, IceTea, la semaine dernière c'était une jolie caissière qui était là ! Mais, elle est morte, tué par une bête sauvage, pauvre petite chose... Prenant un air effrayé. Mais que fait la police ?! Prenant l'air d'IceTea. Et ensuite, IceTea, il faudrait déjà que tu te sois déjà fais faire quelqu'un pour pouvoir t'en faire un ! Oh ça rimerai presque ! »

Ces deux-là, ressemblait à deux gosses, qui se cherchaient mutuellement, essayant de faire le plus mal à l'autre, pour pouvoir ensuite s'excuser et refaire la même chose, mais, dans ce contexte-là, ils allaient tous les deux s'en mordre les doigts, Carlson avait tapé plus fort qu'elle cette fois ci, et il en était fier, qu'il en avait rigolé à sa blague, à sa rime enfin, on s'en fout, le fait est là, il en était fier de sa connerie, et il regarda IceTea dans les yeux, haussant les sourcils, vainqueur, comme si c'était vrai, qu'elle n'avait jamais tapé dans quelqu'un.

Ashley ─ « Je me sens pathétique »

Et c'est à ce moment-là qu'il reprit un regard gentil, comme il sait très peu le faire, mais, un regard qui fait tomber toutes les filles, celui qui est sincère, là, il s'en voulait, il allait lui dire qu'il n'est qu'un crétin, qu'elle a eu raison d'être comme cela avec lui, et que dans tous les cas, il ne la laisserait pas aller avec un gars qui a de mauvaises intentions, qu'il avait fait simplement pour ne pas qu'elle ait des problèmes, il allait lui dire qu'elle pouvait le bouder, et que par la même occasion, elle pourrait squatter son bain tout le temps qu'elle voulait, il ne ronchonnerait pas, qu'elle pourrait même chanter, il ne dirait rien. Mais c'est quand il allait ouvrir sa bouche qu'elle releva sa tête avec une mine qu'il faisait souvent mais, qu'il n'aimait pas voir sur des visages comme le sien. Et il referma son regard comme une porte blindé. Plus rien. Elle venait de ce foutre de lui, ouvertement, ce qu'il n'accepta pas, du tout même, si cela aurait été une autre personne, elle aurait eu le coeur à terre, en moins d'une seconde, et là, le vampire, n'allait pas lui laisser passer la chance de pas versé une larme, loin de vouloir utiliser la violence sur elle, mais, sur les autres il s'en foutait.

Ashley ─ « Tu viens de faire fuir une opportunité et je suis certaine de pouvoir en retrouver une autre dans cet espace. Homme ou femme. »

Une opportunité de quoi ? De se retrouver le lendemain matin, seule dans un lien, avec aucune nouvelle, laissé comme une vulgaire chaussette dans un bac à linge, coupé de son jumeau. Laissez le donc rire. Carlson en était le maître dans le domaine : « Je te laisse seul à cinq heures du matin, je n'ai pas que ça à faire. Merci de la soirée, à plus. » Et qui a la laissé en vie, par la même occasion, il avait au moins la galanterie de ne pas leur faire éprouver ce mal être au réveil, car avant ça, il les hypnotisait, pour ne pas qu'elles s'en souviennent, et aussi pour refaire la même chose après. Et il soupira, faisant rouler ses yeux.

Ashley ─ « Tu les fais oublier parce que... parce que tu as honte de tes performance ou plutôt contre performance ? »

Boum. Vous vous souvenez du gosse qui fait tomber le briquet dans l'essence ? Bah il venait de le faire là. Le feu avait déjà commencé sa course folle. Il releva son regard, pas très gentille cette fois-ci vers la belle blonde, au caractère suicidaire. Il dévisagea tout le monde, et il se retrouva en un instant derrière elle, sa bouche frôlant l'oreille de la jeune femme, et il lui chuchota, d'un air froid et dur. Il ne fallait pas jouer avec ça, surtout quand on ne sait pas. Carlson, était du genre taquin à ce sujet, il allait provoquer.

Carlson ─ « Tu n'imagines même pas ce qu'elles peuvent enduré avec moi, tu veux peut être que je t'en fasse des vidéos ? Tu comprendras plus vite pourquoi je n'ai plus faim pendant des jours et des jours, ou si tu veux, on fait sa ensemble, tu deviendras ma sorte de réserve à domicile... Non ? »

Il pouvait se montrer hyper méchant, mais ce n'était que le début, un bon début qu'il marqua d'un petit rire machiavélique. Mais il ne rigola pas trop fort, il ne voulait pas se faire voir de tous. Il passerait pour plus fou qu'il ne l'est. Oh mais j'oubliais, il s'en fout. Et il retourna à sa place, il avait tapé fort, pas besoin d'en placé plus.

Ashley ─ « Alors comme ça y a des choses qui t'équoerre ! Je le note ! Alors pour te prouver ma nulité dans le domaine de la séduction si on le faisait se concoure de drague ! »

Et quel était le rapport avec la drague ? Cela ne l'écoeurait pas, en aucun cas, c'était simplement le fait qu'elle ait prit cet air niai pour lui parler, c'est tout, pourquoi ce m'était-elle dans tous ses états ? Il n'eut même pas l'envie de lui répondre, quand au concoure de drague, il allait le gagner haut la main, ici les femmes célibataires, il les connaissait toutes, quand aux mariées, il n'avait qu'à utiliser un peu son pouvoir pour qu'elle fasse des trucs qu'elles n'ont jamais faites. Alors, quoi. Que voulait-elle à la fin ? Il ne répondit pas se contentant de regarder dans le bar. Il tapote avec ses doigts la table, d'un air ennuyer.

Ashley ─ « Oh mais...mais que vois-je : c'est un numéro de téléphone. Je suis peut-être pas aussi nulle que ça pour la drague ! »

Faites entré la goutte d'eau qui à fait débordé beaucoup trop de vases ! Oh et cela l'énerva, encore plus qu'il ne l'était déjà, mais, il s'était contenue, depuis tout ce temps. Mais là. Il prit son verre, et s'avança vers la jeune femme, quand il releva son regard c'est un regard de vampire qui accueillait celui de la jeune femme, oh, il n'était pas vu de tous, heureusement, il ne voulait pas mettre la panique ici, mais, c'était juste pour montrer à IceTea qu'il ne fallait pas trop jouer avec lui, avec ses nerfs.

Carlson ─ « Tu vois, j'ai bien envie de tuer ton petit randonneur des temps modernes, mais, tu m'as beaucoup aidé, non ? Tu ne veux pas plutôt le poignardé pendant que tu y es ? Ashley ?! »

Et voilà, il ne l'avait plus appelé IceTea. Ashley, son prénom sur un ton dur et froid, couronné d'un regard de vampire, qu'il ne changea pas du tout, ne faisant même pas attention à ce qu'elle pouvait ressentir. Rapprochant son visage de celui d'Ashley, un peu plus à chaque moment, il prit sa main, et la tira de sa chaise, doucement par contre. Il était méchant mais, il faisait quand même attention à ne pas trop l'être même s'ils avaient tous les deux étaient trop loin. Il reprit un regard normal et buva d'une traite son verre.

Carlson ─ « On rentre. »

Et c'est tout.

La vie est … est monotone. Le ciel est bleu, les arbres sont verts, les routes sont goudronnées, les chevaux font du bruit, les chouettes ne font pas « coucou » etc. c'est bien beau, mais au bout d'un moment vient l'ennuie. Que faire qu'en on a trop regardé le ciel ? Qu'on a trop espéré voir une chouette ? Et bha on se fait chBIP. Se créer de nouveaux hobbies, oui, mais si on en a pas vraiment envie ? Si on n'arrive pas à lire pendant des heures ? Si on est pas un as de l'informatique ? Qu'est-ce qu'on fait ? On se fait un ami comme Damon. Ah le divertissement est toujours assuré, il suffit qu'il vous trouve ou que vous le trouviez. Avec ses sarcasmes, ses pics vous êtes sûrs de vous amuser. Il tomba à pic dans la vie de la demoiselle. La monotonie se faisait donc plus rare dans sa vie. Le problème c'est que parfois, cela allait peut-être trop loin. Et la question à un million, jusqu'où ça ira ? Jusqu'où ils iront ? Dans cette histoire son espérance de vie ne va-t-elle pas chuter ? Ashley évite d'y penser, au maximum. Mais parfois, il lui arrive d'avoir une « prise de conscience », une prise de conscience de ses meurtres etc. Alors dès que cette pensée venait à Blondie elle tentait de passer à autre chose, peut importe l'activité en remplacement tant que son esprit s'occupe. Ce genre de pensée n'est pas agréable et pour être sincère il lui était arrivée de se demander pourquoi elle ne partait pas en courant ? Et la raison pour laquelle elle prenait pas ses jambes à son coup, comme le veut l'expression, c'est peut-être parce qu'elle était légèrement folle et qu'elle appréciait trop sa compagnie pour s'enfuir. Oui la divertissait, l'ennuie ne faisait pas partie du programme avec lui par contre le jeu avait une place de premier choix.

Mais il y avait quelque chose d'étrange. Peu à peu Ashley commençait à avoir la sensation que Monsieur-le-Vampire-sanguinaire-au-sourire-charmeur l'enfermait mais pas au sens propre. Elle avait l'impression que peu à peu il la retirait de toute vie sociale. Preuve en est, son besoin de faire déguerpir son compagnon de discution. Aurait-il besoin de marquer son territoire ? Mais pourquoi ? Il l'aime ? Arf, Ashley en rirait aux éclats le problème c'est qu'au fond elle est peut-être dans la même situation que Carlson : ne pas chercher de définition à leur relation mais à ne pas pouvoir s'en passer. Franchement, une journée même une demie-journée sans le voir était ennuyeuse. Le problème c'est que la demoiselle risque de se rebeller à un moment ou un autre s'il continue à la couper un peu plus des autres. D'ailleurs elle ne se gêne pas pour lui faire remarquer. Et son visage souriant perdit doucement son sourire. Sérieux ou pas sérieux ? Tel était la question. Il avait quand même pas tué cette pauvre femme parce qu'elle avait oublié de rendre dix centimes de monnaie. Clignant plusieurs fois des yeux sans s'en empêcher sa voix fut beaucoup plus douce et calme « Tu n'es pas sérieux ? … hein? Tu n'es pas sérieux ? » La répétition est là comme pour se rassurer, se dire que ce n'est qu'une blague de plus de sa part. Mais pour la seconde partie de sa réponse elle prend un air plus léger. « mais qu'est-ce que ça peut teaire de savoir où en est ma vie sexuelle ? » Elle le regarde avec insistance et un air amusé ne quitte pas son visage.

Et voilà, un des coups, pics était parti trop fort. A force de jouer c'est à prévoir. Ashley sait, elle ne veut pas lui faire de mal – même si elle se croit incapable de lui faire du mal, je suis qu'une humaine de plus sur Terre, quand il en aura fini avec moi il passera a autre chose. Y a déjà eu des filles avant moi y en aura après moi qui jouerons se rôle. Et encore cette fois-ci ce n'était que des paroles. Mais si un jour la demoiselle se retrouvait face à Carlson faisant tranquillement son repas en compagnie d'un humain ? Que ferait la demoiselle ? Quand elle aura vu par elle-même cette barbarie dont elle a connaissance mais qu'elle cache le plus profondément possible. Elle ne veut pas y penser et peut-être que cela n'arrivera jamais ou bien que ce sera elle qui finira en repas.

Et comme souvent quand il lançait un pic de trop et bien elle en ajoutait une couche. Mais avait-elle été vraiment blessée ? Peut-être, même c'est fort probable, le truc c'est que la demoiselle a appris, il y a longtemps à transformer ses blessures en humour, en rire. Alors peut-être avait-il l'impression qu'elle s'était foutue de lui, mais ce n'était pas totalement le cas. Mais apparemment, il ne la connait pas encore assez pour avoir déceler ses armes de défense quand les autres attaque. Et comme il était allé un peu trop loin et bien elle s'est avec joie qu'elle est allée un peu loin aussi. Parlant de son besoin d'hypnotiser comme pour cacher ses piètres talents d'étalon. Et ça, ça devait faire mal vu son besoin incessant de séduire la gente féminine, de se faire désirer. La réaction ne se fit pas attendre. Son regard en disait long. Était-elle fière ? Peut-être mais c'est plus compliqué parce que ça va retomber sur elle. De plus, elle aurait pu culpabiliser mais elle pense n'être qu'un jouet pour lui donc par la même occasion elle pense qu'elle ne peut pas l'atteindre véritablement, simplement qu'il joue avec elle.

Une distance respectable était entre eux, physiquement parlant, mais il venait de violer cette espace en allant s'installer à quelques centimètres d'elle. Elle sentait le froid de son corps et son parfum piquant. Sous le charme ? Des papillons dans le ventre ? Mystère et boule de gomme. Ô grand jamais elle n'irait dire ce qu'à cet instant elle ressent. A part de l'amusement, un petit sourire se dessine sur son visage. Elle ne peut retenir son cœur qui s'emballe légèrement et ça, ça va sans doute lui retomber dessus. Son souffle heurte sa peau comme pour lui déposer une caresse. « Endurer ? Charmant comme mot pour décrire cela. Tu dois être vraiment adoré au club des grands pervers. Et ma curiosité est peut-être piquée. Serais-tu donc en trin de me faire une proposition ? Pour une fois ce ne serait pas une inconnue qui te suit dans ta chambre. »


oups. Elle est allée trop loin. Apparemment beaucoup trop loin même si elle a du mal à comprendre pourquoi elle n'a aucun mal à voir qu'il est énervé. Elle avait fait la maligne avec un numéro de téléphone gribouillé sur un bout de papier comme pour lui prouver qu'elle n'était pas aussi nulle qu'il le pensait. Et c'est dans ce genre de moment que la demoiselle avait l'impression d'être sa propriété. Mais elle préfera rester calme, attendant quelques secondes comme pour lui offrir une deuxième chance de se calmer. Quant à son rapprochement, cela ne l'aida pas à se rassurer. Commençait-elle à avoir peur ? Même si c'était le cas, son visage de le montrait pas, un petit sourire restait incrusté sur son visage à la Blanche Neige. Il lui attrapa la main. Elle eut un frisson, un frisson qui lui traversa tout le corps. Et ce qui est étrange c'est qu'elle ne sut pas si ce fut agréable ou désagréable. N'ayant pas le temps de se retirer elle se retrouva emporter. Hop elle avait quitté la chaise. oulala il est énervé. elle ne prit pas la peine de finir son verre dans lequel il ne restait pas grand chose d'ailleurs. Il l'avait fait quitté sa chaise et pourtant il lui tenait toujours la main. Le moment parfait pour lui répondre.

« t'aurais un stylo pour que j'écrive sur mon front propriété privée au cas où quelqu'un vienne me parler. Pourquoi est-ce que tu fais ça? » La question à la réponse mystère. C'était sorti spontanément. « et ne touches pas un cheveux de l'autre, il a rien fait et puis qu'est-ce que ça peut te faire que je monte une montagne avec lui ou au septième ciel ? » Aoutch. Deuxième question un peu... dérangeante, perturbante à laquelle peut-être elle n'aura pas de réponse. Mais qu'importe c'était sortie. Elle se posait véritablement ses questions. Qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire qu'elle voit d'autres personnes ? Ils n'étaient pas en couple ! Ils couchaient même pas ensemble. Même si c'est dur à admettre, il est arrivé plusieurs fois qu'elle se réveille de l'autre côté de son lit après avoir rêve de Carlson mais ça, elle le gardait pour elle. Et puis qu'est-ce que ça pouvait lui faire ? LA GRANDE QUESTION !

Et là, et là c'est le drame. Enfin c'est un grand mot, mais il se passe quelque chose détrange, de plus étrange que leur relation. Le visage de la demoiselle se fige, son sourire a disparu. Elle se retient, elle se retient de parler parce qu'elle lutte contre elle-même. Et il y a des moments où elle perd prises, où toutes les apparances qu'elle met en place tombent, ses mécanismes de défenses s'effondrent. Parce qu'elle est fatiguée. Fatiguée de toujours sourire, fatiguée de toujours être joyeuse. Et là, sa voix est faible, écorchée. Et elle reste bloquée sur place. « là tu me fais peur. » c'est sorti et elle sait qu'elle va le regretter, elle va s'enerver contre elle-même pour avoir été faible et avoir dire ce qu'elle ressent. Ce qu'elle ressent au plus profond d'elle-même. Elle tremble presque. Elle est épuisée. Elle ne comprend pas comment tous ses remparts qu'elle s'est construit ont-ils put céder à ce moemnt précis. D'habitude elle parvient à maintenair les apparances et à se laisser aller une fois seule. Mais là, là elle est comme paralysé et elle est incapable de comprendre pourquoi.

DAMON CARLSON LEONETTI
&

ICETEA ASHLEY EVANS

It's my queen, but it's not my queen of darkness.

Carlson était le genre de gars, à se rendre compte de l'impact de ses propos après qu'il les ait dis, ou voir même, deux semaines après. Mais là. Cela lui sautait aux yeux. Ils se vouaient une guerre sans merci pour savoir qui était le meilleur en drague, et tout le monde savait que c'était Carlson, quoi ? Oh, c'est vrai, il faut qu'on enterre la hache de guerre, excusez-moi. Je reprends. Carlson est le genre de type qui parle beaucoup, surtout pour dire des méchancetés, mais, qui ne se rend pas compte que cela peut blesser la personne, surtout si c'est la personne qu'il aime le plus, pardon, qu'il apprécie le plus. Il n'avait même pas fait attention à la façon dont il lui avait parlé, et il l'avait fait exprès, mais, il savait qu'il allait ce passé quelque chose qu'il regretterait par la suite.

Quand Carlson était nerveux, il pouvait se montrer méchant, il ne contrôlait pas vraiment ses paroles, il était comme ça, et surtout quand il ne sait pas ce qu'il ressent, pourquoi il se comporte comme ça, cela le rend encore plus nerveux, voilà pourquoi Carlson est lunatique avec Ashley, l'envie d'être comme il est, un vampire sanglant, méchant et sans coeur, et non pas, un vampire sang prêt à faire un régime juste pour ses beaux yeux, enfin un régime, juste ne plus tué... Mais son instinct était vicieux avec lui, car l'envie de lui arracher la gorge à la belle blonde, se faisait de plus en plus ressentir, à force de se prendre la tête, sa colère augmentait, et elle restait en lui, et ça pour un mec impulsif, c'est mauvais, mais, lui, il ne voulait pas explosé. Pas envers elle en tout cas.

Ashley ─ « Tu n'es pas sérieux ? … hein? Tu n'es pas sérieux ?... Mais qu'est-ce que ça peut te faire de savoir où en est ma vie sexuelle ? »

Rien, mais, c'était Carlson. Et il pouffa de rire, tellement que c'était marrant, la caissière était morte, oui, à cause de lui, et alors ? Ashley ne la connaissait même pas. Il reprit un air calme, sans répondre. Le silence est la meilleure des attaques, surtout si sur le visage, se trouve un sourire moqueur. Et là, Carlson se foutait ouvertement de la vie humaine. Il lui montrait à quel point il pouvait être méchant et j'en suis sûr qu'il n'allait pas s'arrêter en si bon chemin.

Ashley ─ « Endurer ? Charmant comme mot pour décrire cela. Tu dois être vraiment adoré au club des grands pervers. Et ma curiosité est peut-être piquée. Serais-tu donc en trin de me faire une proposition ? Pour une fois ce ne serait pas une inconnue qui te suit dans ta chambre. »

Et c'était certainement avec la plus délicatesse qu'il pouvait, qu'il lui offrait un baiser volant, pour enchainer avec un : « I EAT YOU », il n'avait pas parlé, mais, pas besoin de chercher bien loin pour comprendre le langage des lèvres. Il lui aurait bien dit tout ce qu'il avait fait à toutes les jolies filles du coin, mais, elle en aurait présenté son repas du soir aux autres du Mystic Grill. À moins d'avoir un sceau à porter de mains pour la blonde, il n'avait aucunement l'envie de se tapé la honte de sa vie. Alors, il ne répondit pas. Encore une fois.

Ashley ─ « T'aurais un stylo pour que j'écrive sur mon front propriété privée au cas où quelqu'un vienne me parler. Pourquoi est-ce que tu fais ça ? »

Et vous savez quoi, il était content qu'elle dise cela, cela prouvait qu'elle se rendait compte qu'elle comptait aux yeux de Carlson, mais, elle ne le prenait pas comme ça, pas du sens qu'il voulait, elle n'aimait pas ça. Et bien soit. Elle voulait être libre. Très bien. C'est ce qu'il aurait dit en temps normal. Mais sur son visage se lisait un air d'énervement, au revoir le sourire sadique, bonjour le regard dérangé. Il haussa les sourcils et tira Ashley vers la sortie, lâchant un soupire.

Ashley ─ « Et ne touches pas un cheveux de l'autre, il a rien fait et puis qu'est-ce que ça peut te faire que je monte une montagne avec lui ou au septième ciel ? »

Et il s'arrêta net, il soupira, il serait un peu plus la main d'Ashley, il allait lui dire qu'elle était importante à ses yeux, et qu'il ne voulait en aucun cas, qu'elle soit prise pour une conne, c'est ce qu'il allait faire, mais, une phrase encore plus dure vient jusqu'aux oreilles de Carlson... Une qui fait mal. Une qui vous tue en un coup. Celle qui vous rend K.O n'importe qui...

Ashley ─ « Là tu me fais peur... »

Et c'est cette phrase qui lui fit le plus de mal. Alors qu'il n'y avait aucun pic derrière cette dernière. Un vrai imbécile s'amusant avec la personne à qui il a fait oublier beaucoup trop de choses, trop de douleurs, trop de mauvais souvenirs, tout ça, en un regard, il lui redonnait la sensation de vécu. Ce regard de vampires, il allait croire que cela ne serait allé jusqu'à simplement du stress ? Alors, quoi ? Il avait oublié que ses parents étaient morts, tous deux, devant les yeux de la belle blonde ? Une sensation amer parcouru son corps, son crâne, et vous savez quoi, même son coeur eu froid. Il venait de se faire passer pour le vrai méchant, le méchant qui dépasse tous les autres vampires, même ceux qui avaient tué les parents d'Ashley. Et vous savez quoi. J'avais raison il s'en mord les doigts là, intérieurement. Lui qui aimait passer pour le méchant, lui qui faisait toujours des entrées fracassante, dans un style charmeur aux allures de Bad Boy, était, maintenant, le salaud qui fait du mal à ceux qu'il aime. Et alors quoi ? Cette petite humaine qu'il avait sauvé était la seule qu'il l'aimait pour ce qu'il était réellement, et ce qu'il avait dit, durant le début, il en prit conscience peu à peu, en même temps qu'il se retournait. L'incompréhension sur son visage se faisait sentir, et la peur, l'inquiétude, la fragilité d'Ashley sentait à des kilomètres, qui ne put que se haïr plus. Il en eut un haut le coeur. Il ne savait quoi faire. Quoi répondre, quoi dire, quoi faire, son crâne en perdit le fil.

La rue silencieuse et froide était là pour remplir un peu plus le fait, qu'ils étaient allés, trop loin, comme pour leur montrer que les deux lampadaires, qui les éclairaient, n'allaient jamais se parler, jamais se toucher, juste se regarder jusqu'à ce que le premier parte, pour montrer leurs distances. Ashley et Carlson étaient comme ces deux lampadaires, ils n'étaient en aucun cas les mêmes, ils n'étaient en aucun cas, fait pour être amis, ou plus, jamais cela collerait. Et Carlson ne voulait pas voir la réalité, il voulait simplement continuer ses jeux idiots, le fait de se confronter à une humaine, bien trop fragile pour penser ce qu'elle dit, bien trop gentille pour ne pas être aimé, et bien trop folle pour être considéré comme normale. Et c'était ça qu'il la rendait tellement importante aux yeux du vampire. Mais il n'est pas fait pour ce genre de choses, car les personnes qu'il aime, il leur fait du mal, jusqu'à ce qu'il se rende compte qu'il était aimé en retour. Carlson est un solitaire. Carlson est un vampire. Carlson est un idiot. Alors, l'idiot lui lâcha la main, pour ensuite se mettre devant elle, et la regardé dans les yeux, l'air triste, désolé, c'était tout ce qu'il arrivait à faire, et c'était déjà pas mal, il passa ses mains dans ses cheveux, et j'aimais il n'avait fait ça. Soulignons bien ce fait.

Carlson ─ « Je... Je... Désolé... Excuse moi... »

Et il baissa son regard vers le sol, laissant ses mains dans les cheveux de la belle, il venait de s'excuser... Oui. Ashley était une bien bonne magicienne, elle réussissait à lui faire dire des choses qu'il n'aurait surement jamais dit ! Et il releva son visage et soupira, pour ensuite reculer, et se retourner pour faire le chemin, par la même occasion il lui avait laissé les clefs de la voiture.

Carlson ─ « Je n'ai aucunement l'envie de te couper les vivres... C'est simplement... Simplement... Moi... »

Il avait dit cela dans un chuchotement, pour ensuite reprendre sa route, non, il n'allait pas être faible. Carlson, tu es un vampire, merde. Et quoi ? Il n'allait tout de même pas se mettre à pleurer. Non. C'est Carlson. En rentrant il irait vite fait se prendre une poche de sang et il irait ensuite dans sa chambre, histoire de penser à ses cent prochaines années, qui seront certainement, sans Ashley. Il fallait qu'il s'y fasse.

La culpabilité une grande amie. Une amie fidèle, une amie d'enfance, une de ces amis qu'on aimerait n'avoir jamais rencontré ou alors dont on a été capable de se débarrasser. Un peu comme ce tee-shirt avec un canard offert par tatie chérie. Malgré ses sourires et se visage joyeux, Ashley était rongée de l'intérieure, rongée par des tas de regrets, de culpabilité accumulée par le temps. Et ça fait beaucoup. Culpabilisait t-elle de ses paroles ? Pas forcément puisqu'elle avait l'impression de ne pas pouvoir atteindre le vampire. En effet, pensant n'être quasiment rien pour lui, elle pensait ne pas pouvoir l'atteindre, après tout qu'aurait-il faire d'une pauvre petite humaine se disait-elle. Incapable de reconnaître ses qualités mais la première a donner une liste etofer de ses défaits. Alors, quand on la critique cela rentre dans sa petite tête et elle ettoffe sa liste de défaut etc. vous lui direz qu'elle est intelligente cela n'entrera pas forcément dans la liste. Alors les paroles de Carlson entrait dans sa petite tête blonde et sans doute sera t-elle capable de se les remémorer. Et elle aura toute à loisir de culpabiliser et de se rappeler à quel point elle est nulle. Un petit être torturé, on dirait pas comme ça. Mais les apparences sont nombreuses n'est-ce pas ?!

Il lui foutait la trouille de temps à autre. Une trouille qu'elle tentait de dissimuler et qui restait au fond. Et un jour, un jour tout remontra et ça c'était dangereux. Parce que ce qui fait peur à Ashley c'est d'exploser, que tous ces remparts qu'elle s'est créée avec les années s'effondre en un clin d'oeil. Peur d'être jugée plus qu'elle ne l'est déjà. Le regard des autres lui fait du mal, certes avec les années elle a réussi à s'en détacher un peu mais ça continue à la toucher. Enfant c'était une catastrophe, une parfaite cible pour les enfants qui aime se moquer. Des réflexions lui sont restées alors au lieu de baisser les yeux comme elle le faisait avant, la demoiselle a accroché un jolie sourire sur son visage. De plus, elle ne veut pas se plaindre. Elle ne le veut pas parce que selon elle, elle ne mérite pas de se plaindre.

Le truc de la caissière lui fit froid dans le dos. C'était à cause d'elle si cette femme était morte ? C'était de sa faute si une famille pleuré une de leur membre ? Tout ça parce qu'elle a oublié de lui rendre quelques centimes. Tout ça parce qu'Ashley connait Damon. Tout ça est de sa faute ? Le problème quand la peur s'installe c'est qu'il est difficile de la déloger, mais une fois de plus elle enfouit ou du moins elle tente. Parce que, quand on enfouit il vient un moment où tout remonte. Alors elle enfouit ça, sous des pics verbaux. La mort VS le sexe, pas un peu étrange ? Mais c'était mieux de parler de ça que du précédent sujet. Encore pas de réponse, les monologues ça peut être sympas, dans un roman, une pièce de théâtre mais dans la réalité ça l'ait moins surtout dans ce contexte.

Et hop un autre sujet, le droit de propriété. Un cours de sociologie ou encore une partie de Monopoly. C'est étrange, vraiment étrange alors il tient à elle ? Il veut la garder pour lui seul ? Ashley est perdue, complètement perdue et cette histoire va finir mal, cette soirée qui devait être amusante allait finir mal. Elle le pressentait. La force commençait à lui manqué, elle était épuisée, plus mentalement que physiquement. Ça devenait vraiment flippant. Elle en profita pour glisser quelques mots à propos de son possible compagnon de randonné, qu'il ne le touche pas. Elle tenait à lui ? Pas vraiment simplement elle ne veut pas être la source de la mort d'un homme. Il sert sa main un peu plus fort. Et là, c'est fini,elle ne peut plus faire semblant. Là, il lui fait peur. D'habitude elle n'a pas peur de lui, d'habitude elle évite de penser à lui dans un contexte de meurtre, de barbarie.

Un faussé, le néant, le vide : tout ça en même temps. Elle était allée trop loin, le comble c'est que ce n'était pas intentionnel. Sans comprendre pourquoi, elle avait été sincère. Ce qu'elle aurait voulu – mais ne l'aurait jamais admis – qu'il la prenne dans ses bras et lui dise des choses stupides dans le genre « ne t'inquiètes pas ». mais rien, rien que du silence. Pourtant y avait du monde autour d'eux, il y avait des gens. Du bruit, mais rien c'est comme s'ils étaient que tout les deux, rien que tout les deux. Et là... là des excuses. Figée, les yeux grands ouverts, la bouche entrouverte. Il est désolé. Il est désolé ?! Attendez il est désolé ? qu'est-ce que t'as fait ? Elle en croit pas ses oreilles, son corps lui fait mal, sa tête lui fait mal. Elle ne tient presque plus debout. Elle est tellement déconnectée qu'elle est passée de l'intérieur au dehors. Il y a une brise de vent, ses cheveux virevoltes. Elle a froid, sa peau se marbre, ses mains se crispent. Sa respiration est plus saccadée. La tête lui tourne. Elle se sent vide. Elle connait cette sensation. Elle hait cette sensation. Une fois de plus, elle hait ce qu'elle est. « Quu... quoi ? Quuoi? » C'est seulement ce "truc" qui sortit.

Quoi, t'as pas trouvé mieux ? non, elle a pas trouvé mieux. Mais c'est trop tard, il est loin. Il lui a laissé les clefs, mais elle serait incapable de conduir. Elle n'a pas tout ses moyens. Elle est perdue. Son esprit est déjà un immense « bordel » mais là c'est plus que ça. Restant plantée là comme une idiote un moment peut à peut elle reprit ses esprits. Sans savoir pourquoi elle les avait perdu ? Pourquoi ? Combien de temps elle reste là ? Assez pour voir sortir une dizaine de personne. Mais dans ces moments elle a besoin d'écrire. Et elle est le genre de personne à garder un stylo avec elle. Extirpant le bout de plastique de son sac elle le fait venir jusqu'à son bras. Bah elle a pas de papier, elle prend ce qu'elle a de plus proche ! Commençant à former ses lettres, elle écrit lentement «  Pourquoi ? ». Le mot terminé, elle le regarde. Regarde. Et regarde encore. Et encore. Étrange comme technique! Pas plus que la demoiselle.

Sans vraiment réfléchir elle attrape son téléphone, l'allume puis l'appel. Pas de réponse, mais un répondeur. « là il me faut un traducteur. Je comprends pas, je comprends plus. Je suis fatiguée. je... on l'a même pas fait ce billard. je... il est nul ce message. Ça ressemble à rien. Et je suis fatiguée. Je rentre. Et ce message ne ressemble toujours à rien » Elle a pas envie de conduire. Un taxi ? Elle est même pas sure qu'y en ait dans le coin. Mais comme la vie est parfois bien faite le barman sort à ce moment-là. « désolée de vous déranger, mais est-ce que vous pourriez me ramener? » En réponse un sourire, la demoiselle le remercie. Il veut discuter, elle non pourtant elle se force un peu. Le sujet : la nuit, les étoiles.

Quelques minutes et elle est à destination. Une fois de plus elle le remercie et lui souhaite une bonne nuit. Et bah voilà tout le monde ne veut pas profiter d'elle sauf s'il a l'intention de la suivre, de l'épier etc. mais en tout cas elle ne le voit pas. La porte ne lui a jamais semblé aussi lourde. Personne, pas étonnant, un peu flippant mais bon elle est trop fatiguée. Traînant les pieds jusqu'à sa chambre elle va réfléchir, elle le sait. Elle sait qu'elle va tellement réfléchir qu'elle va pas trouver le sommeil. Sa solution ? Prendre un bain avec de la musique. Traînant ses pieds jusqu'à la salle de bain elle lance la chaîne, son MP3 y est toujours branché. Playliste spéciale dépression, que de la lenteur et de la tristesse. L'eau coule, les joies du bain ! En plus la baignoire est immense. Elle est perdue, fatiguée. Elle espére que ce bain va la détendre. Plongeant le pied dans l'eau c'est brulant, mais qu'importe. Elle se glisse dans l'eau qui continue à couler.

Puis au bout d'un moment elle arrête le robinet avec son pied, c'est pratique d'être souple. Ses vêtements sont éparpillés par terre, posant son bras sur le rebord de la baignoire le « pourquoi » y est toujours inscrit. Elle ferme les yeux et se laisse bercer par la musique. Et sans savoir quand le marchand de sable vient la chercher. Des rêves étranges. Dans son bain.

DAMON CARLSON LEONETTI
&

ICETEA ASHLEY EVANS

It's my queen, but it's not my queen of darkness.

Qui l'eut cru ? Un vampire pouvait-il avoir des regrets ? Plutôt des genres de regrets, après avoir tué quelqu'un ou plutôt de sa vie humaine, d'un amour perdu à jamais, avec comme cause le fait d'être immortel. Mais Carlson était bien trop méchant mais, quel était ce sentiment qui était en lui ? En aucun cas il plongerait dans l'eau de rose, ça c'est sûr est certain mais, quand même... Je pense plutôt que c'est le fait d'enchainer conneries sur conneries, boulettes sur boulettes et toujours s'en rendre compte après le carnage qu'il a fait, et ce sentiment il ne le ressentait qu'avec une personne, une petite blonde, souriante, belle qui a tout pour plaire, mais, le hic, c'est que c'est une humaine. Humaine. Etudiante. C'est-à-dire. La nourriture préférée de Carlson, alors, expliquez-moi le problème, ce qui cloche chez lui. Il ne pouvait pas s'empêcher de le faire, même si le même cercle vicieux se reproduisait, comme une leçon qui ne comprenait jamais, qu'ils ne comprenaient jamais, deux enfants se cherchant toujours et encore, jusqu'à ce que dérape le jeu. Mais les genres de relations, avec des sentiments, des regrets, c'était pas lui, c'était pas le vampire qu'il était, c'était pas le genre de vie qu'il c'était faite, alors, c'était quoi ça ? Un bon gros cadeaux foireux, mais, qui fait plaisir ? Non, ce n'était pas foireux, c'était juste, pas ce qu'il fallait au Carlson de maintenant. Mais il ne pouvait pas lui faire gober des bobards encore une fois, en fait, de une, il irait trop mal après, de deux, avec quoi elle pourrait redémarré sa vie ? Une grosse impasse, un cul de sac pour le vampire. Dans un sens ce n'est pas comme ci cela le dérangeait, mais, le vampire en lui, ne pensait pas la même chose, et ne disait en aucun cas la même chose.

Et en deux secondes il était déjà à sa porte d'entrer, sans réel émotion sur son visage, il pensait certainement, alors, il allait faire quoi ? Pas l'envie d'aller au Grill encore une fois, là, il en avait été dégouté en un soir, et surtout, en un instant, et oui, être un vampire fait ressentir encore plus les sentiments d'origine, l'addiction, la dépendance l'amour, l'amitié, la haine, la rage, la douleur, tout ça. Alors, il n'allait pas changer ses bonnes habitudes, il était rentré chez lui, il déposa sa veste en cuir, il ne lui restait plus que sa chemise noire qu'il aimait tant mettre, c'était la meilleure qu'il avait, et donc, ce qui revient à dire, celle qui ne faut pas toucher, d'ailleurs, les filles qui venaient dormir chez lui, n'avait pas le droit de mettre CETTE chemise noire, mort si toi tu y touches ! Mais là n'était pas le problème, l'autre problème, aussi gros que celui qui avait avec Ashley. Le truc c'est qu'il n'avait pas mangé, croquer et fait d'autres trucs à des humaines, bah oui, depuis deux jours, il n'avait bu du vrai sang, mais que des poches, et cela l'agaçait, mais, il ne pouvait pas sortir, et Ashley allait venir, alors, il pensa qu'il allait encore une fois, boire du sang qu'il avait dans son frigo, ce n'était pas aussi bon, mais, ce n'était pas du sang d'animaux au moins. D'ailleurs, il n'avait jamais goutté du sang d'animaux.

Il était maintenant rentré, poche de sang à la bouche, buvant bien tranquillement son sang, pensant à tout ce qui s'était passé, allongé sur son lit, il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour finir sa poche de sang, qu'il déposa sur sa petite table, il alla s'en rechercher une, quand il était énervé, il buvait de tout, alors, il préférait boire du sang au lieu de l'alcool, cela le calmait, comparé à l'alcool, qui le rendait plus méchant, plus incontrôlable. Et il pensait, il pensait à Ashley, ce qu'elle pouvait bien faire, et surtout à la tête qu'elle avait fait après qu'il se soit excusé, il en souria, alors, il ne pensait pas que s'excuser ferait choquerait autant, même s'il avoue qu'il ne l'a jamais dit. Et il buva retourna dans sa chambre, sans ouvrir la nouvelle poche de sang qu'il avait, pourquoi ? Son téléphone, avec comme appel entrant : Ashley. Et il ne décrocha pas. Il le regarda simplement de loin, hésitant à la rappeler ou pas.

Chose qu'il ne fit pas. Il écouta simplement sa messagerie. Ce qui le fit légèrement rigolé, en fait, même au Téléphone, au répondeur, Ashley, puait le trouble à plein nez, c'était marrant. Pour lui seulement, d'où il était il rigolait, mais, si cela était devant lui, je ne pense pas du tout qu'il aurait été comme ça. La preuve, il a simplement envie de se mettre dans son lit là, juste pour ne pas la voir ce soir. Alors, c'est ce qu'il fit. Il enleva seulement sa chemise, et la mit, sur une des chaises de sa chambre, pour ne pas la salir ou l’abîmer, comme à son habitude, et il garda son pantalon, pour se mettre sur son lit, regardant le plafond. Mais dans sa réflection de grand sage vampire, la porte se fait entendre de loin par le vampire, ce qui lui vole un soupir, qu'allait-elle faire ? Très simple, il n'avait qu'à utiliser son pouvoir d'ultra sons. Sauf qu'il décrocha bien vite le fil dès qu'elle alla dans le bain, sauf que une heure peut-être, elle n'était toujours pas sorti, et c'était une musique déprimante qui donnait de mourir encore plus à Carlson qui attirait l'attention du beau brun, elle nous faisait quoi la blonde, là ? Il chopa sa poche de sang, et l'ouvra en chemin vers la salle de bain. Il n'eut pas beaucoup de difficultés à ouvrir la porte, vu que si c'était fermé à clef, il avait les clefs, et il trouva une salle de bain, de la vapeur partout, la chaleur le rendait mal, heureusement qu'il n'avait pas sa chemise, je n'imagine pas le scandale qu'il aurait tapé. Il avança, dans son brouillard de vapeurs, buvant des gorgées de sangs, il stoppa sa musique et lui tapota la main, comme ci de rien n'était, c'est vrai après tout, elle n'est pas dans un bain, en train de dormir et avec Carlson dans la même pièce.

Carlson ─ « Ashley, réveille toi. »

Bah oui, quoi. Réveille toi.

Une courgette géante qui vous poursuis et qui se transforme en cookie de la même taille pour finalement devenir une tortue. Animal tout aussi géant qui s'approche de vous mais vous, pauvre idiot que vous êtes, vous êtes paralysé. Et doucement, mais bien surement, la tortue vous attrapes et commence à vous mâcher tout doucement. Vous sentez sa bave sur vous, vous sentez sa lenteur. Un film d'horreur ? Non ça ferait pas beaucoup de chiffre d’affaire, simplement le rêve, un de plus que la demoiselle faisait. Les rêves reflètent, selon les théories, des sentiments refoulés, des fantasmes etc. la courgette peut-être un signe parce qu'elle ne mange pas assez de légume. Bien qu'elle raffole des champignons grillés et pourrait manger un poivron grillé tout seul. Le cookie peut-être la gourmandise et son penchant pour le sucré. Et la tortue oooo la tortue peut dire tellement de chose et rien aussi. La lenteur son incapacité à avancer efficacement dans la vie, le fait de voir le danger de loin mais de rester sur place comme une idiote. Machouillie, machouilla peut être sa longue douleur, son autodestruction. Bref ça peut dire beaucoup de choses comme ça peut dire simplement «  t'es folle et t'as faim ! ».

Le problème avec l'eau et bien c'est qu'elle se refroidit. Sombrant dans le sommeil alors qu'elle était quasiment brûlante peut à peut la froideur prend place. Et sans douce cela va définir son heure de réveille. La tête tordue, son coup légèrement plié sa tête est posée contre le rebord du contenant. Aoutch un sacré mal de coup en perspective. D'ailleurs, c'est étrange même dans son rêve elle a l'impression d'avoir mal. Bref, bougeant légèrement de temps à autres, tournicotant son nez de préférence. La musique continuant de tourner, loin d'être la plus joyeuse du monde, en même temps cela de la musique "joyeuse" ne l'aurait pas forcément endormit mais elle aurait pu se vider l'esprit peut-être de manière plus efficace. Qu'importe pour le moment elle était gentillement en trin de se faire mordiller par Madame l'immense tortue avec sa bave. Yerk.

Elle aurait pu boire pour se calmer. Le problème c'est que, quand elle boit trop elle est encore plus énergique qu'en temps normal. Mais surtout, toute la tristesse enfouit dans un coffre fort pour banque recouvert de cinq couche d'or pur et de quinze centimètres de béton s'ouvrait comme par magie. Comme si le mot alcool était le mot magique pour tout faire sortir. Et la soirée avait déjà été assez désastreuse comme ça. Bien que l'alcool l'aurait rendu un peu plus joyeuse elle avait peur de la contrepartie. Et puisque Mr le Vampire vivait ici, il était certain qu'Ashley l'imbibée allait le rencontré. Certes cela aurait fait une rencontre amusante mais les conséquences auraient pu être pas aussi amusantes. Elle aurait pu lui faire des avances, lui faire son plus beau sourire et ce qu'elle voulait le moins : pleurer devant lui. Arf elle hait pleurer devant les gens, pleurer en solitaire c'est son truc. Quand elle était petite elle attendait d'être dans sa chambre pour pleurer. Le problème c'est que parfois les gens entre sans frapper, il n'y alors que cinq secondes pour reprendre une voix normal, arrêter la musique la plus déprimante du monde etc. donc le bain était la meilleur option et en plus elle avait froid.

C'était pas la première fois qu'elle s'endormait dans son bain. Elle adorait y passait des heures, à sentir l'eau contre sa peau, écouter de la musique ou bien regarder un film. Alors y avait pas de quoi s’inquiéter sauf peut-être les fois où elle plongeait entièrement la tête dans l'eau « pour voir ce que ça faisait ». bizarre? Ouaip mais rien d'extraordinaire pour la demoiselle à la recherche de sensations en tout genre. Un truc qui lui plait d'avantage dans le bain : les bulles ou encore les trucs bizarres qui se dissolvent dans l'eau pour donner une couleur et une odeur à l'eau. Parfum du jour ? Framboise/fraise, couleur rouge rosée étrange mais pas mal. Alors qu'Ashley voyait le gosier de la géante tortue et que ça mâchouillait toujours elle eut un sursaut. « réveilles-toi. » Pouf la tortue disparue, ô plus de bave ! Et de nouveau dans la réalité. L'eau était encore chaude et toujours aussi trouble. Un truc froid sur sa main, étrange, un léger frisson la parcourt. Doucement elle ouvre les yeux pour les refermer et cela au moins quatre fois. Puis elle lève les mains de l'eau pour les passer sur son visage et murmure alors « y a des tortues males ? » Et oui à peine réveillée qu'elle a toujours des réflexions étranges.alors quand elle est en pleine Possession de ses moyens c'est bien plus tordu et long.

Tordant son coup un petit crac se fait entendre. Prête à se redresser elle se rappel à temps qu'elle est dans son bain donc dénudée et que Monsieur le vieux Vampire est dans la pièce. C'est presque comme si elle s'enfonçait un peu plus dans l'eau. Mais finit par se redresser légèrement, tendant son bras pour attraper une serviette qui traînait. Comme quoi tout avoir rangé à sa place n'est pas forcement une bonne chose. Et là il faut réfléchir. Le problème c'est que les trois quart de ses neurones sont toujours en veille. La question : comment sortir de l'eau sans être nue et sur-mouiller la serviette ? Il faudrait poser la serviette légèrement au-dessus de sa tête sans toucher l'eau pour qu'en se levant son corps soit caché mais que la serviette soit sèche. Compliquée. Elle regarde la serviette avant de se décaler dans le bain pour pouvoir se mettre en tailleur dans l'eau. Et même ça c'est compliqué, tentant de maintenir l'eau au niveau de son coup, elle se cambre mais inévitablement se redresse laissant apparaître le début de sa poitrine. Pim Pam Boum. Hoplàboum. Elle est debout dans l'eau, la serviette posée sur son corps. Serviette qui lui semble d'un coup bien trop petite, s'arrêtant à peine au tiers de ses cuisses. Se tordant elle tente de la bloquer dans son dos.

« je vois déjà le moment où je vais m'étaler par terre. » Elle analyse la situation enfin analyser est un bien grand mot. « t'auras tout le temps de te moquer de moi dans les siècles à venir. » Hop elle se lance, s'approche du bord et sort de la baignoire. Mais ses yeux se ferment, elle tangue légèrement comme un bateau. Son option : elle se colle à lui. Laissant sa tête se poser sur son torse. «  à moins que tu sois pressé de voir ta conquête tu pourrais m'aider à arriver jusqu'à la chambre. » Elle articule à peine, c'est un souffle, un souffle qui se heurte au froid de sa peau. Froid qui la fait frisonner passant du sauna au congélo. Elle serait bien capable de s'endormir contre lui.

« et tu pourrais rester un peu avec moi?! » comme une enfant qui réclame qu'un parent lui raconte une histoire. Parce qu'elle a besoin d'une présence, la musique ne pourrait pas remplacer cette présence, la musique ne ferait qu'accentuer l'absence de cette présence. De plus, elle se voit bien ne pas parvenir à se rendormir ce qui va l'énerver etc. Sa fatigue la rend sincère elle lui demande bien de rester alors que si elle avait été en pleine possession de ses moyens elle aurait pas osé lui demander une telle chose. Et le Carlson violant, barbare n'était pas là pour le moment. Elle ne voyait que ce bellâtre blanc comme un cachet auquel elle tenait mais dont elle serait incapable de décrire la relation qui les lient. Alors en quelque sorte elle profite, in-consciemment certes, mais profite de sa fatigue pour réclamer la présence du vieux vampire.

Même en sortant de son bain Ashley a cette odeur sucrée mélangée à un zeste de citron. Sa peau pale est marbrée par le choc entre le froid et le chaud. Ses cheveux légèrement mouillés sont maintenus par un chignon fait à la vas vite comme souvent pas d'artifice sur le visage. Une Ashley au naturelle, une Ashley innocente et calme. Bien loin de l'énergique pile de journée.

DAMON CARLSON LEONETTI
&

ICETEA ASHLEY EVANS

It's my queen, but it's not my queen of darkness.

Carlson se pensait fou. Fou allié. Ou plutôt, il ne se trouvait plus. Il ne savait pas où il était passé. Il se demandait où il était passé. Savoir dans quelle partie de lui, son vrai lui se trouvait. Il avait perdu son identité qu'il avait depuis si longtemps, depuis le temps où il était devenu vampire. Son identité il l'avait gagné avec Katherine, celle qu'il l'avait transformé en vampire d'ailleurs, c'est elle qui lui enseignât l'art et la matière, le caractère et le style, d'un vampire digne d'un film d'horreur, digne d'un cauchemars. Le vampire méchant qui met à pied, chaque ville où il passe. Le vampire qui tue tout le monde, juste par pur plaisir, juste pour entendre cris et pleurs. Carlson, se demandait où il était, pourquoi cette partie de lui se faisait de plus en plus absente, alors, qu'elle était tellement importante à l'identité de Carlson. Mais, en fait, n'était-il tout simplement pas en train de reprendre l'identité qu'il avait quand il était humain, soit 580 ans avant aujourd'hui, à peu près ? Et vous savez quoi, je pense que c'est ça. Je pense qu'il a peur de devenir le gars qu'il était avant. Bien sûr cela n'était pas facile pour l'ancien lui de remettre les pieds ici, mais Ashley, l'aidait beaucoup, c'était ça le problème, et Carlson ne veut pas devenir ce qu'il était avant, il ne veut pas devenir ce que Ashley veut qu'il devienne, il ne pourrait pas, il se plait tellement à être un vampire solitaire, froid, c'est pour ça que c'est trop cool de l'avoir en ami. Et vous voyez en temps normal en ce moment il aurait été énervé, il y avait les raisons déjà, pourtant, il n'éprouvait aucune colère envers la tête blonde d'Ashley. Carlson est le mal de crâne. Blondie est le médicament.

Carlson était venu réveiller Ashley, elle était restée bien trop longtemps dans le bain, et ce n'était pas vraiment bon, elle n'était pas immortelle, ce qui revient à dire que la noyade n'est pas une option quand on dort. Alors, il a cru bon d'aller la réveiller, en fait, c'est une bonne initiative, qu'il n'aurait jamais prit en temps normal. En fait, je pense qu'il a fait ça juste pour avoir à discuter avec elle, de tout et de rien, chez eux, enfin chez lui, c'était vraiment plus au calme, plus silencieux que dehors ou au Grill, c'est ça qui était vraiment meilleur. Et il le savait, la réveiller c'était l'excuse pour lui parler, savoir si elle le boudait, savoir si elle l'appréciait toujours autant.

Ashley ─ « Y a des tortues males ? »

Carlson eu un sourire, très bien, elle n'était pas perturbée par leur petite dispute, enfin... Dire ça... Il faut l'être un peu, mais, dans un sens, cela ressemblait vraiment à Ashley de dire ça. Damon a eu raison, cela faisait bien longtemps quelle dormait dans le bain, qu'il s'en jetait des fleurs à l'intérieur de lui. Oui, je vous assure. C'est quand elle alla pour se redresser qu'il s'apprêta à fermer les yeux et à se tourner, et oui, c'est la réalité. Il n'allait pas regarder. Enfin c'était Ashley, quoi. Mais, il ne bougea pas, en fait c'était marrant de la voir chercher une solution, elle aurait pu simplement lui dire, retourne toi, ou alors merci, tu peux partir, mais, elle ne fit rien de tout ça. Cherchant une solution pour sortir du bain, sans montrer son corps à Carlson, sans tomber du bain. Il en rigola même. Il la regarda d'un air amusé. Alors, Ashley, que vas-tu faire ? Et il se retourna brièvement pour pouvoir lui faire un signe comme quoi elle pouvait sortir du bain.

Carlson ─ « Je ne sais pas, tu en vois toi ? »

Il ne bouge pas, lui tournant le dos. Il attend qu'elle sorte. Pas besoin d'en savoir plus.

Ashley ─ « Je vois déjà le moment où je vais m'étaler par terre. T'auras tout le temps de te moquer de moi dans les siècles à venir. »

Il rigole, et au moment où il se tourne croyant qu'elle était sortie, voilà que madame tangue en avant, alors, qu'elle était sortie, réflexe, il la retient. Pim Pam Boum. Hoplàboum. Contact. Un petit de rien du tout, mais, qui laisse un bien beau vide, un silence, un tout petit, pouvait-elle entendre le vide qui se trouvait en Carlson ? Son coeur ne battait pas ? Pouvait-elle entendre ça ? Faire la comparaison ? Entre le sien et celui de Carlson ? Entre mort et vivant ? Sentait-elle la froideur originale de sa peau ? En tout cas, lui, il sentait bien la chaleur de celle d'Ashley. Mais cela n'affecta pas sa température corporelle. Mais cela affecta les choses qui se passaient dans la tête du vampire. Et oui. C'était du contact après tout.

Ashley ─ « A moins que tu sois pressé de voir ta conquête tu pourrais m'aider à arriver jusqu'à la chambre. »

Et rien qu'avec ce chuchotement à peine auditives, cela brise le silence, il ne bouge pas, en fait, il n'en a pas envie, l'envie de la serrer fort dans ses bras le tiraille au plus profond de lui, mais, comment dire, il ne peut pas, il a choisi de vivre sans sentiments. Il garde ses bras le long de son corps, et regarde simplement les cheveux blonds de la belle.

Carlson ─ « Allez, vite. »

Alors qu'il avait parlé, qu'il avait dit de se dépêcher, ils ne bougeaient pas. C'est marrant. Ils comptaient dormir ici ?

Ashley ─ « Et tu pourrais rester un peu avec moi ?! »

C'était comme ci elle avait lu dans ses pensées, car à la base, il était venu pour parler avec elle, et rester avec elle histoire de parler de tout et de rien. Comme ils en avaient l'habitude. Cette habitude qu'ils avaient prit, le vampire et l'humaine. Il se recula, brisant ce long et doux contact, simple mais, doux, qu'ils avaient eu, en montrant en un léger coup de tête la porte.

Carlson ─ « Oui, si tu veux... »

Sincère et doux. Quoi de plus ? Il passa le pas de la porte de la salle de bain, et alla en direction de la chambre de la belle blonde, c'était marrant, elle n'avait pas le droit d'entrer dans celle de Carlson mais, Carlson avait le droit de rentrer dans celle d'Ashley. Mais vous voyez, l'excuse qu'il avait, c'était qu'il était chez lui, donc qu'il a tous les droits du monde. Fourbe le vampire.

Carlson ─ « Ta journée c'est bien passé, sinon ? À par, la fin, je suppose... »

Il entra dans sa chambre, ayant comme seul compagnon vestimentaire son pantalon. Il était chez lui j'vous l'ai dit, il a tous les droits, et cela fait partie de ses habitudes. Pourquoi changer ? Ce n'est pas comme ci c'était désagréable ? Non ? Non !

Il y a des gens qui sont fascinés par les astres, par des célébrités, par des personnes. Et bien l'une des fascinations de la demoiselle était les animaux et la flore. Pour elle, il était impressionnant de voir une simple larve se transformer en papillon. De voir une fleure évoluer, grandir tranquillement. Elle aurait aimé travailler auprès des animaux dans un zoo ou bien dans leur état naturel. Voir un oisillon prendre son envol pour la première fois. Voir une tortue qui vient tout juste de naitre se débattre dans le sable pour suivre son instinct naturel qui la guide vers l'océan. Cela lui semble tellement beau et complexe. Un peu comme l'être humain qui lui paraît être une créature qui peut être complexe, aussi complexe qu'un casse-tête chinois de haut niveau ou bien aussi simple qu'une planche lisse. La diversité, voilà la beauté de l'être humain selon elle. Une diversité qui ne les séparent pas totalement par certains aspects communs de leur vie. Bref, Ashley aime la diversité, elle aime découvrir. Mais comme l'a écrit LaRochefoucault «  on aime à deviner les autres, mais pas être deviné sois-même ». Essayer t-elle de comprendre Carlson ? De comprendre l'être dans son entier ? Cela lui semblait inutile, mais aussi dangereux. Dangereux parce que si elle creusait trop, elle découvrirait l'étendu de ses actes, l'étendu de sa violence, l'étendu de sa cruauté. Alors elle tentait, du mieux qu'elle pouvait, de le titiller uniquement. De plus, au fond d'elle, il y avait cette petite voix qui l'avertissait de ne pas trop gratter sinon il partirait. Et leur relation bien qu'alambiquée et indescriptible lui plaisait. Ils étaient un peu comme un Klutengluplo : une sorte de meuble Ikea. A eux deux ils formaient un meuble. Un meuble étrange et peu commun mais il y avait un beau rendu. Même si à la fin de sa construction il restait des pièces. Des pièces qui symbolisaient les blancs de leur relation : Ashley ignorant sa violence etc, mais aussi leur instabilité. Les pièces iraient dans un pot four tout et peut-être que si toutes les pièces trouvaient leur place ils seraient un beau meuble, solide. Mais un meuble qui s'ennuie. Un meuble qui va se lasser. Oui, oui chez Ashley ça fonctionne comme ça les comparaisons.

Sa mémoire avait foutu le camp ? Nop. Simplement que son bain l'avait complétement détendue et que désormais elle se sentait tel un marshmallow. Toute calme et détendue. Certes, elle n'avait pas oublié ce qui c'était passé quelques heures auparavant. D'ailleurs que c'était-il véritablement passé? Blondie était-elle blessée ? En colère ? Quand elle était rentrée elle n'était qu'une boule de sentiments emmêlés, une sensation qu'elle hait donc elle était énervée. Mais pas forcément à cause de Carlson, elle était énervée contre elle-même. C'est comme si elle rejetait toute la faute sur elle. Mais quelle faute ? Une question de plus qui sera sans réponse claire pour le moment et sans doute sans réponse du tout. En un sens, la demoiselle tentait de ne pas réfléchir trop à tout, même si cela lui était difficile. Parce qu'elle le sait, en réfléchissant trop on détruit mais elle sait aussi qu'en ne réfléchissant pas on détruit aussi. Bref, elle en avait marre et avait choisi l'option baignoire. Ou plutôt sieste dans la baignoire. Risquée ? Mouais mais c'était pas sa première fois, c'est pas une excuse mais bon... Sa sieste fut écourtée et ses premières paroles ne laissèrent pas penser qu'elle était fâchée. Quelqu'un de fâche ne demande pas s'il existe des tortues males ? Non, sauf si on est étrange, un peu comme la demoiselle.

Lui demander de se retourner, de partir aurait été sans doute une solution facile. Solution qui ne lui vint pas à l'esprit comme quoi instinctivement elle préfère les choses compliquées. Ou alors tout simplement elle n'y a pas pensé. Mais il était certain qu'elle n'allait pas sortir de la baignoire complétement nue alors que le vampire est dans la même pièce. Alors elle cherche une solution. Il lui répond à sa question, mais elle est trop occupée à chercher une solution. De plus, elle repense à cette immense tortue qui la mâchouillait. Beurk. Et alors qu'elle repense à ce moment très étrange elle sort de l'eau du premier coup. Un petit sourire se dessine sur son visage, un sourire victorieux, mais elle l'avait prévenu. Prévenu qu'il pourrait sans doute repenser à elle, étalée sur le sol, parce qu'elle se connaissait : elle est maladroite et en plus endormie. Bateau sur l'eau. Elle est pas tombée mais tangue. Et comme un bateau qui se prend un rocher, elle heurte le vampire. Bon au moins là, elle est sûre de ne pas s'effondrer, enfin en principe. Alors elle reste contre lui. C'est calme. Le silence pendant quelques secondes. Son petit cœur bat normalement et un peu de vapeur semble s'échapper de sa peau. Un chuchotis, une demande ou plutôt une réclamation sans oublier d'y ajouter un petit pic. La réponse ne se fait pas attendre et étrangement courte et sans pic. Étrange mais une partie de son cerveau est en veille, cependant quand elle s'en souviendra elle s'étonnera de cette réponse courte et sans pic.

La demoiselle serait bien capable de rester là encore quelques minutes enfin peut-être pas, son corps lui semble aussi moue que du chewing-gum et il est certain qu'elle va rapidement trembler comme une feuille pour finir par terre. Et la catastrophe faillit arrivée, il se détacha d'elle sans prévenir. Hop elle tangue de nouveau tentant d'ouvrir un peu mieux ses yeux. Levant légèrement les bras, elle tente de rien se prendre soit en pleine figure soit sur les pieds. Avançant tout doucement elle suit cachet d'aspirine jusqu'à sa chambre. Une grande chambre avec un lit immense en bois, très grand seigneur. Elle n'a pas osé touché aux meubles ni au mur. Pourtant elle s'est installée. Une carte du monde est accroché au mur par des punaises, des pays sont entourés. Elle veut voyager. Elle veut voir de beaux paysages, rencontrer des gens, voir des choses extraordinaires, des animaux, des plantes. Près de son lit, sur la table de chevet, il y a une pile de bouquin où trône son téléphone portable. Dans le tiroir il y a quelques photos avec des amis des deux sexes. Un ordinateur portable est posé sur le sol et quelques papiers trainent près de lui.

Arrivant à la hauteur de Whisky elle lui attrape la main et l'entraîne avec elle. « tu m'as réveillé, assumes en les conséquences. » Elle lui sourit légèrement. Les conséquences : s'allonger près d'elle. Se retrouver seule dans cet immense lit la déprime et exacerbe sa solitude. Elle lui demande pas grand chose, vu de l'extérieur, simplement de s'allonger près d'elle. Parce qu'elle veut sentir une présence. Elle veut sentir cette solitude s'enfuir. De toute façon une fois endormit il peut faire ce qu'il veut enfin il fait déjà ce qu'il veut. S'asseyant sur le lit elle pousse la couette et les draps avec ses pieds pour s'enfouir dedans. Oh qu'elle aime cette sensation. Les draps sentent le propres et ils sont frais ! Elle tremble légèrement. Sa serviette tombe légèrement mais qu'importe elle est sous les draps. Draps qu'elle laisse glisser à peine au-dessus de sa poitrine laissant apparaître une petite cicatrice comme un fil. Où à son extrémité droite se trouve quatre petits oiseaux qui semblent prendre leur envole. Un tatouage petit et simple, mais original appartement. Serrant contre elle les draps, elle ferme les yeux. Elle voudrait qu'il vienne contre elle, mais elle l'a déjà assez forcé comme ça ?

« je crois que le facteur m'a rangé au même rend que Peukseul le chien des voisins : animal à éviter à tout prix pour sa folie. Y avait un bouquin que j'ai commandé et que je veux d'puis des années mais ils se sont trompés. J'ai examiné les bouquins de ta bibliothèque, déprimant mais certes beaux, mais quand même déprimant. L'après-midii j'suis allée me balader dans les bois, c'était tranquille mais j'crois que quelqu'un m'a vu danser entre les arbres. Espérons que ce soit pas le facteur. »

Et sa fin de journée ? Elle préfère pas en parler, elle est trop fatiguée pour analyser et exprimer ses sentiments exactes même si en temps normal exprimer ses sentiments est déjà périeux. Elle ne lui retourne pas la question, parce que c'est comme ça. Elle ne doit pas entrer dans sa chambre, elle ne doit pas aller dans la cave, elle ne doit pas lui demander ce qu'il a fait dans la journée. Ces règles c'est elle qui se les imposent à elle-même, mais lui aussi lui a fait comprendre que sa chambre était un lieu interdit. Innocente petite tête blonde enfouit dans ses draps, les yeux à moitiés clos et un petit sourire au visage. Et qui dans quelques minutes va tomber dans les bras de Morphée. L'entrainant dans un sommeil profond qui la ferra gigoter peut-être se retrouver à l'autre bout du lit. Et aussi un petit peu de bave qui s'échappe de sa bouche mais c'est cro-mignon sur elle. Mais ce qui le sera moins c'est quand deux heures plus tard elle se réveillera en sursaut, tremblante de peur espérant avoir Damon près d'elle pour la rassurer.