Gaël-Emrys Grant

✣ Le prologue

► PRÉNOMS ET NOMS : gaël-emrys, grant
► AGE : vingt-trois ans en apparence, trois-cent huit ans véritables
► DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 17-sept-1703, paris
► ORIGINES ET NATIONALITÉ : française de par sa mère, britannique de par son père
► CARACTÈRES : malgré son apparence sombre, froide et distante, ce dernier se révèle être sensible et mal dans sa peau depuis qu'il s'est fait engendré. solitaire, torturé et dépourvu de tout sens moral depuis ce moment, jovial et festif lorsque l'envie lui prend, quand bon lui semble. Opportuniste, malsain, calculateur, manipulateur sont les adjectifs que l'on emploie plus souvent à son égard. Altruiste mais infiniment passionné, lorsque ce dernier s'éprend d'une personne, il ne lâche pas l'affaire avant un long moment. Dévoré d'une irrépressible envie de rester avec la personne qu'il aime, n'ose pas lui avouer son amour tant bien que mal, préférant se sentir vivre, rongé par les remords
► GROUPE: vampires
► VOTRE AVATAR tom felton

✣ le joueur

► PSEUDO SUR LES FORUMS : prymaël
► VOTRE AGE : 18
► TON AVIS SUR DEADRINGER: enfin un forum qui prône la simplicité
► PRÉSENCE SUR LE FORUM: en toute logique 4/7, mais en ce moment, peut-être 2 ou 3/7
► GROUPE : vampires of course
► LE PETIT MOT DE LA FIN : slytherin rock!

✣ l'histoire

Chaque vie pourrait commencer de la même façon. Non, tout le monde n’a pas la chance de pouvoir décider de quelle façon se déroulera sa vie. Je souhaiterai vous dire que mon existence s’est déroulée parfaitement, que jamais rien n’est venue ou n’a pu la bouleverser, mais rien de tel. Navrant. Paris, cette ville si mélancolique, cette ville si douce lorsque l’on prononce son nom. Un nom mielleux, en effet. Au vingt unième siècle, Paris n’a strictement rien de ce que je connaissais. Une ville présentement trop active à mon goût, une ville devenue capitale mondiale de tout ce qui pouvait se rapporter de près ou de loin à la mode vestimentaire, culinaire et j’en passe des meilleures. Appelez-moi Gaël. Gaël-Lucas De Saint-Légier. N’est-ce donc pas un nom trop aristocratique selon vous ? Selon moi, ce nom est parfait. Ce nom sonne parfaitement comme il devrait. Ce nom reflète ma réelle personnalité, ma réelle ambition, devrais-je même dire mes réelles ambitions. A première vue, l’on pourrait penser que je ne suis qu’un simple et banal prétentieux jouant de ses racines dites aristocratiques, que je préfèrerai me servir de ce que j’ai de plus simple dans ma vie plutôt que de tenter de les obtenir par moi-même, mais n’est-ce pas là une preuve d’une irrépressible jalousie ? N’est-ce donc pas là les preuves d’une envie que de devenir comme moi ? Je veux prouver au monde entier que je peux réussir sans artifices, que je peux rester ce que je suis sans même défaillir, que je peux rester un De Saint-Légier sans même être inquiété. Je prouverai à cette infâme personne qui m’a mis dans cet état que je peux tout de même garder une entière part d’humanité. Que malgré le fait que je ne sois qu’une créature de la nuit, que je peux rester Gaël. Gaël, cet homme infiniment bon, infiniment passionné, infiniment amoureux. S’éprendre d’une banale humaine n’est pas censée être une chose possible pour nous autres, vampires, mais lorsqu’une jeune femme à la beauté si troublante vient à vous croiser au détour d’une rue, lorsque par miracle, vous pouvez tenir son regard pendant plus de quelques secondes sans sourciller, lorsque l’air de rien vous pouvez voir le reflet de votre âme dans son regard … Le fait est que je n’ai pas d’âme, mais comprenez au moins la métaphore. Je ferai absolument tout ce qui est en mon pouvoir pour pouvoir revoir, ne serait-ce qu’une misérable fois, ses yeux ainsi que son doux sourire. Peut-être croyez-vous que je suis devenu dingue en l’espace de si peu de temps, mais que nenni, je suis amoureux de la plus belle femme sur terre, de la plus belle femme pouvant exister.

Paris, 1703. Une naissance des plus banales dans un milieu des plus aristocratiques. Une enfance bien douce, comparé à ce que je pouvais penser. Une enfance des plus normales, quoique un brin trop calme et monotone à mon goût. Dès mon plus jeune âge, j’étais sans doute considéré comme le plus agité de la famille ; sans doute était-ce du au fait que je n’avais aucun frère et encore moins de sœur. Je ne partageais les murs de mon immense demeure qu’avec ma cousine tant détestée, Clarisse. Oh Clarisse, si jeune, si douce, si vulnérable. Un an de moins que moi, mais une année qui voulait tant dire. Non pas que je puisse me sentir attiré par cette jeune enfant mais son visage d’ange aurait pu pousser à bout n’importe quelle personne totalement censée. Ses traits fins, son visage longiligne, ses yeux d’une couleur si pure et scintillante, un véritable envoyé de Dieu rien de plus. Je ne pouvais sans doute pas contrôler mes pulsions, et pourtant, j’ai résisté. Durant de longues années à la côtoyer, à la voir près de moi. L’année de mes vingt-trois ans, je commis l’irréparable. Cette chose que je n’aurais jamais du faire, cette chose irréparable que je n’aurais jamais du tenter de faire. Cette peau si douce, ces lèvres si juteuses, ces cheveux si soyeux … Sentir que je ne faisais plus qu’un avec cette personne qui n’était autre que ma propre cousine ne me faisait que le plus grand bien, mais à y repenser, ce n’était qu’une dégoûtante impression. Comment avais-je pu faire une chose aussi ignoble ? Peut-être était-ce dû à cette constante et perpétuelle frustration qui s’émanait de moi comme un doux fumet, peut-être était-ce dû à toutes ces années passées dans l’attente d’une seule et même chose, peut-être était-ce dû à cette odeur si parfumée qu’elle dégageait à chaque fois qu’elle se collait à moi. A force de me chercher, de me voir essayant de me contenir, cette petite garce n’avait eu que ce qu’elle méritait. Rien de plus. Rien de moins.



Toute la rage du monde aurait pu être contenue en une seule et unique personne ce soir-là. Je ne savais en aucun cas passer inaperçu lorsque j’étais fou de rage, jamais. Et je crois bien que cette personne aura sans doute eu raison de moi. Je me sentais si seul, ces choses que je venais de faire à Clarisse me répugnaient littéralement et jamais je ne me serais cru capable d’une telle ignominie. Cette personne s’en était rendu compte, s’était approchée de moi comme si mon avenir proche en dépendait, et d’une voix douce tentait de me faire comprendre qu’elle pouvait m’offrir une vie meilleure. ❝Aucune raison ne te pousse à commettre l’irréparable Gaël … Absolument aucune. Viens donc avec moi, rejoins moi et tu verras que je peux te permettre de devenir un autre homme. Un meilleur homme. ❞ Ces quelques paroles me touchèrent sans que je ne m’en rende compte, entrèrent au plus profond de mon esprit, me rendirent littéralement dépendant. Cette dernière passa ses mains dans ma nuque et enfonça très profondément ses canines au plus profond de ma chair. Crier de douleur n’était pas possible, j’étais pris de soubresauts, de convulsions, mais rien ne pouvait changer ce qu’il arrivait. Cette chose me prenait la gorge, aspirant le plus de sang possible de ma carcasse. Je me sentais partir, je sentais que mon âme disparaissait, que ma propre force vitale se dissipait. J’étais fais, rien de plus. Il n’y a que peu de choses qui ne me faisaient peur, réellement peu de choses, mais cette personne ressemblait au Diable en personne, lui-même. Satan. Je ne sentais plus mon corps, je venais de perdre toute notion du temps, je n’étais plus moi-même et c’était tout ce qui m’effrayait le plus sur le moment présent. Je n’avais jamais eu peur de quoi que ce soit et voilà que je commençais à flipper pour une vulgaire personne venant de me pomper quelques litres de sang. Une vive brûlure venait de se faire sentir dès lors dans mon cou, si bien qu’elle me relâcha aussitôt, me repoussant comme si sa vie en dépendait. J’étais à terre, vulnérable comme un misérable cloporte que j’étais, vulnérable comme la douce Clarisse dont j’avais abusé plus tôt, vulnérable comme n’importe quelle personne dans le même cas. Sortant un coupe-papier plutôt bien affuté, la jeune femme –si je pouvais l’appeler comme ça- le positionna non loin de ses veines et s’approcha lentement de moi. ❝Je vais faire de toi un homme meilleur Gaël … Approche toi, pose donc tes lèvres sur mes veines et goûte au doux nectar de ta vie future … Ne serait-ce qu’une lampée, une toute petite lampée, et tu me rejoindras pour l’éternité. Fais moi confiance … ❞ Hors de moi, je ne pouvais rien faire si ce n’est fixer son regard de jais, me levant comme elle venait de me l’ordonner et m’approchais d’elle, plaçant mes lèvres sur ses veines, absorbant son sang comme si ma vie en dépendait. J’étais fais.



Elle était si douce, si belle, je ne pouvais pas détacher mon regard d’elle. Sa façon de parler, de se mouvoir, d’être elle tout simplement. Une centaine d’années après ma dite transformation en créature de la nuit, en buveur de sang, j’avais remarqué que ma ville natale avait bel et bien changée ainsi que le monde entier, que rien n’était comme en 1700, et je dois avouer que ça ne me plaisait pas toujours. Depuis plus de trois-cent ans, j’avais toujours cette apparence de jeune homme de vingt-trois ans et je devais faire avec. Son teint de pêche, ses grands yeux d’une couleur si pure, son sourire à damner un saint, ses courbes à faire pâlir d’envie un mannequin me rendaient littéralement fou, fou de désir pour elle. Il va sans dire qu’il n’y avait qu’une seule chose que je voulais faire à chaque fois que je la croisais, à chaque fois qu’elle me regardait dans les yeux avec cet air dédaigneux, à chaque fois qu’elle daignait m’accorder un regard … Une seule et unique chose que je pourrai sans doute faire encore et encore en l’ayant avec moi. Poser mes lèvres sur les siennes pour les sceller dans un unique baiser que rien ni personne ne pourrait arrêter, simplement ça. Et si jamais j’en venais à lui avouer ce que je voulais d’elle, ce qui me poussait à la suivre jours et nuits, si jamais elle apprenait que je ne souhaitais que l’avoir pour moi, que pour moi et uniquement à mes côtés, il est probable qu’elle me fuirait comme la peste que j’étais. Mary-Ann, rien que ce nom hantait mes pensées. Mary-Ann. J’en suis devenu fou, littéralement fou, jamais je me ne serais épris d’une telle créature, jamais je n’aurais pu imaginer tomber dans les filets si traîtres de l’amour, jamais je ne me serais imaginé transis d’amour pour une véritable humaine. Une humaine qui malgré tout, connaissait l’existence des créatures de la nuit, et qui faisait tout pour ne plus en entendre parler. Une humaine qui savait que j’en faisais parti, et qui faisait tout pour m’éviter à cause de cela. C’était douloureux. Ô si elle savait comme c’était douloureux. Autant me planter un pieu dans le cœur que je puisse partir sans remords et sans regrets, que je puisse enfin arrêter d’être transis d’amour pour quelqu’un qui sait pertinemment que cela ne sera jamais réciproque. Une telle blessure mettait toujours autant de temps à se refermer, que l’on soit humain ou non, que l’on ait véritablement un cœur ou non et c’était justement ça le problème. Mary-Ann ne se rendait peut-être pas compte de ce qu’elle me faisait endurer, mais le fait est qu’elle faisait tout de même. Cette jeune femme ne savait peut-être pas qu’elle me rendait humain rien qu’en me faisait éprouver ce genre de sentiments, me rendait fou simplement. A peine ai-je eu les yeux posés sur elle lors de ma récente 'déportation' en Amérique qu'elle hantait mes pensées, mes rêves les plus fous, mes désirs inavoués. Traqué comme l'animal que j'étais, traqué comme l'animal que l'on pensait que je suis, j'étais contrains de fuir loin de ma ville natale, loin de ma capitale française si chère à mon cœur, loin de tout ce qui pouvait me rattacher à ma défunte mère. Je n'étais plus qu'un vulgaire chien traqué à travers l'Amérique, qu'une vulgaire bête que l'on souhaitait abattre, une vulgaire bête que ces chasseurs tentaient de rendre à la terre. Je ne me laissais pas faire, je me laisserai jamais faire, qu'ils le sachent. Gaël-Emrys Grant n'est jamais réellement parti, ne s'est jamais réellement envolé, qu'ils le sachent. Et si je dois m'attaquer à ce qu'ils ont de plus cher dans ce monde afin de sauver ma peau, si je dois leur prendre ce pourquoi ils ont réussi leurs vies, si je dois ôter la vie de leurs êtres chers devant leurs yeux, je le ferai. Peu importe le prix. Peu importe l'enjeu. Je suis prêt.

Bienvenue parmi nous Gaël, je m'appelle Jessica et c'est moi qui prendra en charge ta fiche de présentation. Je te rappelle quelques points essentiels avant de compléter ta fiche, veux-tu ;

♣ pense tout d'abord à faire un tour sur le règlement qui t'indiquera tout ce qu'il faut savoir sur le côté "administratif" du forum.

♣ n'oublie pas de prendre le temps de regarder attentivement la liste des avatars pris qui pourra te renseigner directement si la célébrité que tu convoites est encore libre, ou pas.

En espérant que tout se passera bien, je te souhaite encore la bienvenue parmi nous Gaël. N'oublie pas de me prévenir lorsque ta fiche sera terminée.

- je reste à ta disposition en cas de problèmes -

je te remercie. :love:
et merci encore pour la réservation d'avatar.

Et bien ça y'est, tout y est. Que dire de plus sinon que je suis très content de pouvoir te valider et déplacer directement ta fiche dans le sujet adéquat. Ton histoire était bouleversante en passant. Tu as maintenant l'autorisation de poursuivre ta route sur DeadRinger, pour celà, rien de plus simple que ces quelques indications, indispensables :

♣ en premier lieu, tu as le devoir de faire recenser ton avatar en te rendant directement ici afin que nous puissions rajouter le nom de ta célébrité dans celles qui sont déjà prises sur le forum.

♣ je pense aussi qu'il serait bon pour toi d'aller lire les explications relatives à tes futurs rp ! tu l'auras remarqué, DeadRinger n'est pas un forum ordinaire et donc, il est important que tu comprennes la manière dont tu devras, à l'avenir, poster sur la partie RP.

♣ tu auras ensuite le loisir de créer, à ta guise, une partie liens ainsi que la première INTRIGUE. bien évidemment, la première partie n'est pas obligatoire et tu ne dois en aucun cas pas te sentir obligé d'y créer un sujet. si l'envie t'en prends, n'hésite cependant pas à le faire, c'est toujours pratique pour que les autres membres si retrouvent.

♣ tu as désormais le droit de venir nous rejoindre sur le flood ! une partie qui, j'en suis sur, va te plaire éonormément. tu verras, ici, on est tous un peu fada mais on n'est pas méchant.

En espérant sincèrement que le forum et l'ambiance de DeadRinger te plaisent, je te souhaite encore Gael, une excellente bienvenue parmi nous !

- je reste à ta disposition en cas de problèmes -